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Arts et culture

William Burton, rêver l’impossible

24 septembre 2018

Par: Gabrielle Lemire

 

William Burton en est à sa 3e année au baccalauréat spécialisé en théâtre à l’Université d’Ottawa, mais se dévoue à son rôle d’entrepreneur dans le milieu culturel. Sa phrase-clé pour avoir du succès : rêver l’impossible.

C’est en voyant un spectacle du groupe Improtéine au secondaire que Burton a commencé à s’intéresser à la culture franco-ontarienne et à tous les événements francophones à Ottawa. Sans avoir mis le pied à l’École de gestion Telfer, celui-ci mise sur sa fibre entrepreneuriale et ses connaissances en théâtre pour vendre les arts à travers Le Réveil, sa firme de diffusion qui se charge de développer un public jeunesse pour les artistes francophones hors Québec.

Comme toute entreprise, Le Réveil a débuté doucement il y a quatre ans, puis a pris de l’ampleur. « J’ai commencé à faire des événements Facebook, rien de gros. J’invitais mes amis, et j’ai remarqué qu’eux invitaient les leurs. Lorsque les jeunes voyaient qu’un autre jeune participait, ils voulaient participer aussi », explique Burton. C’est alors que l’événement Facebook qu’avait créé l’étudiant pour participer au Festival Franco à Ottawa a accumulé plus de participants que l’événement officiel du festival. Aujourd’hui, c’est ce dernier qui engage Le Réveil pour s’occuper de sa promotion.

En plus de faire tourner Le Réveil à plein régime, l’étudiant possède sa propre compagnie de théâtre. Burton se spécialise également dans la production vidéo pour petites entreprises. Ses conseils pour les entrepreneur.e.s? Savoir quels sont ses atouts et comment ils peuvent être utiles sur le marché.

Il se prononce également sur la solitude en entrepreneuriat. « Tu dois être prêt à être seul. Parce que personne d’autre ne va croire à ton projet autant que toi », confie-t-il. La force rassembleuse de Burton fait en sorte que les jeunes gravitent autour de lui. La confiance y est pour beaucoup, et c’est une caractéristique que l’entrepreneur voudrait voir davantage chez les jeunes. « Souvent, des gens de mon âge manquent de confiance ou ne s’assument pas. Des fois, je vois le potentiel dans ce qu’ils pourraient faire et je les invite à le faire », ajoute-t-il.

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