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Arts et culture

Festival du film balte et nordique : Voyage à petit prix dans le nord de l’Europe

8 février 2016

Par Marie-Pier Pernice

L’ambiance était festive mercredi dernier à la Cour des arts d’Ottawa pour le lancement de la 6e édition du festival du film balte et nordique. La projection du film muet danois The Abyss (1910), du réalisateur Urban Gad, a marqué le début de cette grande aventure en transportant la foule jusqu’à Copenhague, au début du XXe siècle.

Le public ottavien devra se vêtir adéquatement s’il veut braver le climat polaire de ce long voyage cinématique jusqu’à la Lithuanie en passant d’abord par l’Islande, la Norvège, la Suède, la Finlande, l’Estonie et la Lettonie, du 12 au 21 février 2016.

Un peu de contexte

En collaboration avec le Bal de Neige d’Ottawa, les ambassades des pays baltes et nordiques et l’Université Carleton, l’Institut canadien du film propose cette année une programmation éclatée où il y en a pour tous les goûts. Les 8 films choisis sont présentés en tant que premières ottaviennes au River Building Theatre de l’Université Carleton.

Bande sonore improvisée

À l’occasion de la soirée de lancement, Tom Thompson et Ben Wilson, du groupe de musique local Orienteers, ont créé une bande sonore spontanée lors de la projection du film silencieux The Abyss. La guitare slide de Thompson a parfois donné au film des teintes westerns tandis que les échantillons et la guitare électrique de Wilson ont permis d’amplifier les moments difficiles et parfois comiques de ce tragique triangle amoureux. À noter que certaines scènes avaient été jugées si provocantes à l’époque de sa première projection qu’il avait été banni aux États-Unis.

4 essentiels pour les étudiants

Le directeur de l’Institut canadien du film, Tom McSorley, très fier de la programmation 2016 du festival, a confié ses quatre suggestions de films à ne pas manquer pour la population étudiante.

Son choix numéro un s’est arrêté sur le long-métrage islandais Rams (20 février), un film « dur, mais rempli d’espoir », qui raconte l’histoire de deux frères fermiers qui, devant un grand obstacle, doivent réapprendre à coopérer afin de sauver leurs moutons, après ne pas s’être parlé durant plus de 40 ans. Rams a d’ailleurs remporté le prix « Un certain regard » à Cannes en 2015.

McSorley suggère ensuite le long-métrage norvégien Louder Than Bombs (13 février), un « film contemporain à la mode » qui saura capter l’attention estudiantine grâce à son esthétique aux vifs contrastes. La composition de son affiche magnifique se démarque par ailleurs des autres films. On y voit en effet trois meneuses de claque tanguant dans les airs, toutes vêtues de blanc et de rouge devant un ciel turquoise, qui ne va pas sans rappeler le titre de l’œuvre. McSorley propose ensuite, à titre de conclusion à ce grand voyage culturel, le visionnement de 2 Nights Till Morning (19 février), de la Finlande et de The Shooter (12 février), du Danemark.

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