– Par Ghassen Athmni –

Avec un effectif remanié suite au départ de joueuses cadres, les volleyeuses de l’Université d’Ottawa, championnes ontariennes en 2012-2013, ont tenu leur rang lors de la première partie de la saison avec une fiche de 11-1. Classée huitième au niveau canadien, l’équipe se doit de garder la première place de la division est du championnat des Sports universitaires de l’Ontario (SUO) afin d’avoir l’avantage de jouer au pavillon Montpetit lors du quart de finale.

Rivalité avec York

Après trois premières journées synonymes de trois victoires, les championnes en titre ont été stoppées très sèchement par les finalistes de l’année dernière, les Lions de L’Université York. Au Centre Tait Mackenzie, situé dans le nord de Toronto et qui avait été le théâtre du couronnement des Gee-Gees en février dernier, la formation hôte avait pris sa revanche en infligeant un 3-0 sans appel aux Ottaviennes. Mais les joueuses de Lionel Woods ont su rebondir et ont enchainé les victoires à domicile comme à l’extérieur pour rester au contact de leurs tombeuses. Au match retour, les deux équipes ont offert une bataille acharnée aux spectateurs ottaviens. Au terme des cinq manches, Ottawa a remporté une victoire précieuse (3-2), qui lui a permis de se replacer en vue des séries. Le Double-G n’a pas beaucoup eu à s’employer pour finir en tête de sa division avant le congé des Fêtes. Avec 22 points, 33 manches gagnées et 8 concédées, Le Gris et Grenat compte quatre points de plus que York, sauf que les Torontoises ont deux matchs en moins, et peuvent, moyennant deux réussites dans ces rencontres, reprendre la première place. « Je pense que l’équipe s’est vraiment bien débrouillée jusqu’à date! Au début de la saison, toutes les filles sur l’équipe savaient que notre équipe serait bien différente de celle de l’année passée ; lorsqu’il y a quatre nouvelles joueuses, la dynamique de l’équipe change beaucoup », commente la latérale de troisième année Colleen Morelli. Pour Lionel Woods, l’entraineur-chef de l’équipe, il reste beaucoup de chemin à faire. « Nous avons mis un pied dans les finales, mais c’est tout ce qu’on a accompli jusqu’ici », affirme-t-il.

Les English étincelantes 

Les jumelles Myriam et Kelsie English ne cessent de briller depuis le début de la saison. Avec une statistique de 5,29 points par match, Myriam se classe première au niveau provincial. Kelsie est en ce moment à la troisième place, avec un résultat de 4,09. Les sœurs ont pesé sur les rencontres de leur équipe, se montrant décisives à plus d’une reprise, notamment en alignant sur des séquences où elles alignaient plusieurs points consécutivement. La forme actuelle des volleyeuses de l’U d’O laisse penser qu’elles ont de sérieuses chances de jouer le titre cette année encore. Ceci dit, Woods ne souhaite pas livrer de pronostic aussi tôt dans la saison. Interrogé sur le fait s’il pensait que York étaient les seules rivales, il a tenu à infirmer : « absolument pas, il y a huit à dix équipes qui peuvent gagner, en plus les finales se jouent en mort subite, il faut gagner trois matchs consécutifs en une semaine pour remporter le titre. » Morelli se montre un peu plus optimiste. « Je ne sais pas si nous sommes favorites, mais je suis confiante que notre équipe peut certainement gagner le titre OUA. Gagner un championnat provincial n’est pas facile, mais notre équipe a le talent et l’esprit compétitif nécessaire pour accomplir nos buts. Après avoir gagné le titre OUA l’année passée, nous savons ce qu’il faut pour mériter un championnat provincial », considère-t-elle.

Les Gee-Gees reprendront la compétition contre l’Université Brock, le 11 janvier au pavillon Montpetit.