Inscrire un terme

Retour
Actualités

Vilgrain, se battre pour ce qui vous tient à cœur

26 février 2018

Actualités

Par : Nicolas Hubert – chef de pupitre actualités 

 

 

Étudiante en 1ère année en étude de femmes et sciences politiques à l’Université d’Ottawa (U d’O), Nathalie Eleonor Vilgrain a reçu le 8 février le prix Jeune leader de l’année lors de la 18e édition des prix Bernard Grandmaître de l’Association des Communautés Francophones d’Ottawa (ACFO).

Engagée au quotidien

Originaire d’Haïti et arrivée dans la région d’Ottawa il y a trois ans, Vilgrain est une personne qui tend à se définir par son engagement social. Bénévole et impliquée dans de multiples organismes, elle consacre une majeure partie de son temps à se battre pour les causes qui lui tiennent à cœur et souligne que sa principale motivation, « c’est [de] vraiment vouloir travailler pour la justice sociale ».

Après avoir étudié en travail social à la Cité collégiale et rejoint l’U d’O en automne dernier, elle a commencé un mandat de deux ans auprès de l’ACFO pour représenter le secteur des femmes. Elle siège également au Comité Administratif du Regroupement Affaire Femmes (RAF), fait du bénévolat au sein de l’Ottawa Rape Crisis Center, qui vient en aide aux femmes victimes de viols, ainsi que du Gîte Ami qui intervient auprès des personnes itinérantes. En plus de s’impliquer régulièrement avec l’UNICEF, Vilgrain est également engagée sur le campus de l’U d’O en tant que coordinatrice des projets humanitaires pour le club des étudiants haïtiens de l’U d’O.

Inspirer les autres

Si elle se sent fière et choyée d’avoir reçu le prix Jeune leader de l’année, elle confie que cette distinction représente à la fois beaucoup et peu de chose. Beaucoup, c’est pour elle un signe de reconnaissance et d’encouragement qui la motive et la pousse à aller de l’avant. Elle souligne cependant que cela n’aurait pas réellement changé son quotidien si elle n’avait pas été primée. Elle aurait simplement continué à s’engager au quotidien.

« J’adore faire du bénévolat et c’est pour cela que je m’implique toujours dans des causes qui m’interpellent en tant que femme, en tant qu’être humain », confie-t-elle. Vilgrain espère tout de même que ce prix pourra inspirer d’autres jeunes, surtout sur le campus de l’Université, à s’impliquer pour leurs communautés.

Une Université inclusive

En ce qui concerne plus spécifiquement la promotion de la francophonie dans le milieu académique, Vilgrain espère que le développement de l’Université de l’Ontario Français va forcer les autres universités, et notamment l’U d’O, a fournir une plus grande offre de cours en français et plus de possibilités pour les francophones. Si Vilgrain tient tout de même à faire savoir son appréciation positive des services en français par l’U d’O, elle regrette tout de même que le bilinguisme ne soit pas toujours respecté sur le campus.

Sur le sujet de la violence faite aux femmes, Vilgrain souligne également l’importance du travail de sensibilisation et d’encadrement effectué par l’U d’O. Avec les nombreuses ressources disponibles sur le campus et les leçons retenues des événements survenus au cours des précédentes années, dont notamment ceux ayant impliqué plusieurs joueurs de l’équipe de hockey, Vilgrain estime que l’Université fait en sorte que plus aucune tolérance ne soit laissée sur ce sujet.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire