– Par Louis-Charles Poulin –
Les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa (U d’O) accueillent chaque année de nouveaux athlètes au sein de leurs équipes. La Rotonde s’est entretenue avec la recrue de hockey féminin, Vickie Lemire, dans le but d’en apprendre davantage sur la jeune athlète et sur sa nouvelle équipe. L’attaquante de 19 ans, qui avait déjà joué au hockey au Cégep et participé à des camps avec l’équipe nationale auparavant, semble avoir trouvé patin à son pied au sein des Gee-Gees.
La Rotonde: Tu es étudiante en science de l’activité physique, donc je présume que tu aimes plusieurs sports. Qu’est-ce qui fait en sorte que tu aies décidé de t’impliquer davantage dans le hockey?
Vickie Lemire : J’ai pratiqué plusieurs sports, comme le volleyball, le baseball, le soccer, le flag-football, la ringuette et finalement, je me suis arrêtée sur le hockey, qui est mon sport dominant depuis que je suis jeune. C’est grâce à ce sport, selon moi, que j’ai la chance d’être à l’Université aujourd’hui et d’être où j’en suis dans ma vie.
LR : Tu viens de Saint-Lazare au Québec. Qu’est-ce qui t’a amenée à venir à jouer pour les Gee-Gees à Ottawa?
VL : Je trouve que l’U d’O a un beau campus et je trouvais le programme de hockey très attirant. J’avais le choix entre l’Université de Montréal, de McGill, de Concordia, d’Ottawa ou de Carleton et j’ai vraiment aimé ce qu’offrait l’U d’O.
LR : Tu en es à ta première année à l’U d’O et avec les Gee-Gees. Penses-tu t’être bien intégrée à l’équipe?
VL : Je crois que oui. Ce sont de vraiment bonnes filles et je fais la connaissance de plusieurs nouvelles personnes depuis mon arrivée. Je dirais que je me suis bien intégrée et que mes coéquipières m’ont bien acceptée.
LR : Quels sont les aspects positifs que tu crois pouvoir apporter aux Gee-Gees?
VL : Je crois avoir un bon physique, puisque je mesure de 5 pieds 10. Je suis aussi quelqu’un qui a du leadership, donc c’est quelque chose que j’aimerais apporter à l’équipe.
LR : Depuis ton séjour avec les Gee-Gees, quel est ton meilleur et ton pire moment au sein de l’équipe?
VL : J’aime beaucoup la complicité que nous avons entre les filles de l’équipe et toutes les activités que l’on fait ensemble sont de beaux moments pour moi. Je dirais aussi que mon premier but universitaire a été un beau moment et j’étais heureuse de voir que les autres filles de l’équipe étaient contentes pour moi. À présent, j’aime vraiment mon expérience et je ne crois pas avoir de pire moment.
LR : Étant une recrue, t’est-il déjà arrivé de faire une erreur et qu’une joueuse avec plus d’expérience te la reproche?
VL : C’est sûr que oui, mais cela arrive dans chaque équipe. Je ne veux pas donner de noms et les voir écrits dans le journal (rires). Je pense que ce sont des choses qui restent à l’intérieur de l’équipe.
LR : Ton équipe est présentement au milieu du classement de votre division. Crois-tu que vous allez être en mesure de monter dans le classement d’ici la fin de la saison?
VL : Je suis très confiante et on ne va qu’en s’améliorant. Je considère que dans notre division, il y a pratiquement les deux meilleures équipes universitaires au pays (McGill et Montréal). Je crois sincèrement que le fait que nous avons disputé des matchs très serrés contre elles démontre qu’avec un peu plus de pratique, nous sommes capables de les battre d’ici la fin de la saison.
LR : Pour finir, as-tu une idole ou quelqu’un à qui tu aimerais ressembler plus tard?
VL : Je me suis justement posé cette question-là cette semaine. Je n’ai pas vraiment une personne en particulier qui m’inspire. Je prends un peu exemple sur tout le monde qui m’entoure, car je pense que tout le monde a quelque chose de bon à m’apporter. Je ne crois pas qu’il faut s’arrêter à une seule personne en particulier.