Sports
Par Slim Essid – Chef du pupitre Sports
Pour ce début de saison, nous nous sommes entretenus avec la joueuse portant le numéro 14, Isabelle Dion. Vétérane de l’équipe, elle s’est ouverte par rapport à sa carrière, ses projets présents et d’avenir.
Comment et pourquoi as-tu choisi le basket-ball comme sport principal ?
Dans le fond, j’ai tout le temps joué aux sports compétitifs. Depuis que j’étais jeune, j’ai toujours aimé tout ce qui est attrait aux sports d’équipe. Je jouais au soccer quand j’avais à peu près 10-12 ans et ensuite j’ai essayé le basket pour une année. C’était lors de ma première année au secondaire. Ce que j’ai adoré dans ce sport c’est le fait que l’effectif était plus réduit, le terrain aussi, comparé au soccer où on est plutôt dans une grande surface. Je sentais un meilleur rapprochement d’équipe. Il y a quelque chose qui a connecté et depuis, je ne me suis pas arrêtée.
Tu entames ta 4e saison avec les Gee-Gees, comment as-tu perçu ta progression depuis ta première année ?
Comparativement à la majorité des autres joueuses qui venait directement du secondaire, j’avais fait le CEGEP, donc j’avais déjà assez d’expérience dans le domaine des sports universitaires. Les facteurs comme la pression ressentie, la conciliation entre études et activité sportive, avec la vie professionnelle, m’avaient préparé au niveau de la responsabilité. Au fil des années, j’ai beaucoup appris au niveau organisation et priorisation des choses. Ça te responsabilise énormément. Et j’ai aussi appris à m’habituer à ce mode de vie, tellement que je ne me vois plus vivre autrement! C’est rendu à quelque chose de normal, être occupé systématiquement. Quelques fois, lors des congés, je me surprends en train de chercher quelque chose à faire ! (Rire)
Étant étudiante en marketing, quels sont tes projets d’avenir ? Comment vas-tu concilier les deux ?
Oui, il s’agit de ma dernière année, ensuite je retourne d’où je viens, c’est-à-dire à Montréal. J’espère décrocher un boulot dans mon domaine, le marketing. Préférablement dans le secteur sportif, mais bon, je vais prendre ce qu’il y aura. C’est sûr que je veux rester impliquée dans l’association de Basket Plus, même si je ne serais pas en Ontario, je suis prête à travailler les fins de semaine avec Rose (n.b. Rose Ann Jolly, la fondatrice de Basket Plus) sur un projet. L’année prochaine, ça sera sûrement un projet local, donc ça sera plus facile à gérer. Pour le basket, j’aimerais continuer à jouer, mais pas en professionnel. Ça reste toujours mon hobby ! Je continuerais à jouer pour le plaisir probablement dans une ligue d’adulte.
Vous avez une équipe prometteuse, quels sont vos objectifs collectifs ?
Oui, je trouve que nous sommes une équipe jeune, mais on a tellement de potentiel. Je suis sur qu’en continuant à travailler dans l’entrainement, on va acquérir des automatismes et devenir encore plus forts ! Le projet Basket Plus nous a rapprochées comme je l’ai dit la semaine dernière, donc cela reste quelque chose de positif pour l’esprit d’équipe.
Basket Plus, qu’est-ce que ça t’apporte d’un point de vue humain ?
Cela m’a donné une motivation en plus, surtout par rapport aux autres projets. J’y pense tout le temps, j’ai vraiment accroché avec les objectifs de Basket Plus. Ça m’a passionné directement et ça me fait me sentir bien. Je réfléchis souvent à ce que je peux apporter, comment est-ce que je peux m’améliorer pour le bien de l’association, comment soulever plus de dons. Ce projet m’a donné envie de devenir une meilleure personne. Je m’y sens très impliquée.