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Arts et culture

Un timide extraverti inspiré par Lise Dion

13 janvier 2014

Photos : Ariane Jean

 

 

 

 

– Par Léa Papineau Robichaud –

Mikael Dallaire a obtenu son diplôme de l’École nationale de l’humour en 2012 et depuis, il n’a pas chômé. Le jeune homme de 23 ans, originaire de Gatineau, a entre autres atteint les quarts de finale à l’émission En route vers mon premier gala, participé à un numéro dans un gala de Juste pour rire et est auteur de la websérie 100 cœurs.

La Rotonde : D’où vous est venue l’idée d’organiser des spectacles au Petit Chicago, Éric Trottier, Alexandre Bisaillon et toi?
Mikael Dallaire : C’est parti d’une initiative que j’ai eue quand nous étions en première année à l’École nationale de l’humour. Ça va faire bientôt trois ans de ça déjà. Les vacances d’été arrivaient et, comme nous sommes tous les trois de la région, nous avons décidé d’unir nos forces en humour et d’organiser un petit spectacle devant nos proches, question de leur montrer ce que nous avons appris. Depuis, le projet a pris de l’ampleur.

LR : Est-ce important pour toi de revenir faire des spectacles à Gatineau une fois de temps en temps?
MD : C’est toujours très important pour nous de revenir, parce que c’est ici, en quelque sorte, qu’a débuté notre jeune carrière. C’est aussi une expérience très stressante [sic], car c’est ici que résident les premières personnes à avoir cru en nous. Il ne faut surtout pas les décevoir.

LR : Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir humoriste?
MD : Il y a dix ans, j’étais à ma dernière année d’études au primaire. À l’époque, comme à chaque année, l’école où j’étudiais organisait une journée-carrières. Chaque enfant de sixième année devait réaliser une entrevue avec une personne qui pratique son métier de rêve. À ce moment-là, comme tous les jeunes garçons, je voulais devenir policier, pompier ou cascadeur, mais j’étais extrêmement intrigué et intéressé d’en apprendre davantage sur le métier d’humoriste. Honnêtement, ça faisait aussi partie d’un de mes choix de carrière, mais je ne savais pas si c’était un vrai métier. J’ai communiqué avec l’agente de Lise Dion, j’ai expliqué mon projet, et j’ai pu fixer une entrevue avec Lise Dion, car durant cette même période, par hasard, elle était de passage en Outaouais. Quelques heures avant qu’elle monte sur scène, elle a eu la gentillesse de m’accorder une petite entrevue d’une vingtaine de minutes. J’ai eu la chance de poser toutes les questions que j’avais en tête. C’est vraiment une rencontre qui a changé ma vie. Même si à l’époque j’étais très jeune, la rencontrer, lui parler et l’entendre parler de son métier avec tant de bonheur, de passion et de sourire m’a donné la piqure du métier. Merci encore Lise!

LR : Comment décrirais-tu ton type d’humour?
MD : Mon style d’humour est un mélange de pince-sans-rire, d’ironie et d’absurde. Je suis timide extraverti. Je suis un mélange entre Will Ferrell, Dominic Paquet et Messmer.

LR : Qu’est-ce qui te fait rire dans la vie en général?
MD : Les malaises, les chiens saucisses, le film Space Jam, la saison 3 de Ramdam, les lynx, les mauvais figurants dans les films et la vie en générale.

LR : Il y a de plus en plus d’humoristes au Québec et certaines personnes disent qu’il y en a trop. Que leur réponds-tu?
MD : Je ne pense pas qu’il y en ait trop. Je dirais qu’il y en a pour tous les goûts. Personnellement, je trouve qu’il y a trop de Tim Hortons.

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