– par Émilie Deschamps –

Cody Boast (à droite) en compagnie du républicain Paul Ryan.

Cody Boast, élu il y a quelques semaines au Conseil d’administration (CA) de la Fédération étudiante de l’Université (FÉUO) pour un mandat qui commencerait en mai, vient d’être reconnu coupable d’harcèlement criminel envers une ancienne petite amie qui est aussi étudiante à l’Université d’Ottawa. Selon le Ottawa citizen, ce serait la deuxième condamnation de ce type pour l’étudiant, la première ayant été prononcée en 2009.

Toujours selon le Citizen, après leur rupture, Boast aurait publié à deux reprises, au cours du mois de juin 2012, des photos nues de son ex-copine sur Facebook, en plus de lui envoyer des messages textes à répétition et de chercher à contacter ses amis, alors qu’elle lui avait demandé d’arrêter de la contacter. C’est ce qui aurait mené la jeune femme à porter plainte pour harcèlement.

Le lendemain de son accusation, à savoir le mercredi 27 mars, la Fédération des étudiant(e)s de l’Université d’Ottawa (FÉUO) annonçait que Boast avait démissionné de son poste de représentant au CA. La Fédération a aussi indiqué qu’aucune déclaration ne serait faite sur cette affaire.

La FÉUO rappelle que cette situation n’est pas un cas isolé et que son rôle est également de lutter contre toutes les formes de violence, basées sur la culture ou le genre sur le campus. Elle mentionne aussi que plusieurs campagnes de communication sont actuellement en place à l’U d’O pour contrer les agressions sexuelles et le viol. La Fédération conclut: « Notre travail est loin d’être terminé et nous devons engager la communauté universitaire pour continuer la lutte contre la violence et offrir des ressources aux victimes ».