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Par Yasmine Mehdi – Cheffe Actualités
Trois questions pour comprendre, avec André Viau
- A-t-on raison de dire que l’hiver 2017 est doux?
Malgré qu’il me soit difficile de répondre alors que la saison n’est pas encore terminée, je dirais que cela dépend surtout de la région de l’observateur. Ainsi, de façon générale, je dirais que l’Ouest canadien a connu des températures sous la normale et l’Est canadien des températures plus ou moins au-dessus de la normale. Par contre, il est exact de dire que l’hiver 2017 suit la tendance générale d’hivers plus doux depuis les dix dernières années.
- Quels impacts ce réchauffement peut-il avoir, au Canada?
Il existe plusieurs impacts au niveau du réchauffement graduel de nos hivers. À titre d’exemples, le retrait de la glace de mer dans le Nord canadien a profondément modifié les traditions de pêche pour les membres des Premières Nations. Ici même, à Ottawa, l’ouverture du Canal Rideau pourrait devenir chose du passé, engendrant des pertes économiques.
- Nous rapprochons-nous d’un point de non-retour?
Il n’y a aucun doute que nous nous dirigeons vers un futur plus chaud. L’action, ou non, des gouvernements mondiaux sur la diminution des émissions de gaz à effet de serre déterminera l’intensité du réchauffement. En mon sens, le point de non-retour sera déterminé par l’action ou le manque d’actions gouvernementales.