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Arts et culture

Trois concerts virtuels pour célébrer le 25 septembre

24 septembre 2020

Crédit visuel : Nisrine Nail – Directrice artistique 

Par Aïcha Ducharme Leblanc – Journaliste 

Cette année, la 15e édition du festival de musique Francophonie en Fête, le plus gros festival automnal de la francophonie de la région de Toronto, se tiendra en ligne. Il débutera le 25 septembre avec trois spectacles gratuits, afin de célébrer la journée des Franco-Ontarien.ne.s.

Chamboulé par les nouvelles contraintes de la pandémie, le comité organisateur du festival torontois a voulu s’assurer que l’événement, fort apprécié et attendu, reste accessible à tou.te.s les francophones et francophiles de l’Ontario.

Ainsi, les festivalier.ère,s virtuel.le.s pourront assister aux trois concerts grâce à un lien YouTube qui sera disponible le 25 septembre sur le site web du festival.

Trois artistes primés de l’Ontario francophone

Cette année, le festival mettra en vedette Abel Maxwell, artiste international, qui présentera de l’afrobeat. Sera également présente Mélissa Ouimet, rockeuse franco-ontarienne, qui s’est fait connaître pendant la crise engendrée suite aux coupures du gouvernement Ford.

La troisième artiste invitée est Cindy Doire, artiste-compositrice, qui affirme qu’elle « sort de sa zone de confort » pour cette occasion en chantant en duo, accompagnée de Lisa Iwanycki, au lieu de son trio habituel.

Présente sur la scène de musique franco-ontarienne depuis 15 ans, Doire note que son spectacle consistera en « un mélange de plusieurs choses ». Elle présentera notamment des chansons de son nouvel album Panorama, tout comme des chansons plus anciennes provenant d’autres albums.

Le directeur-général du festival, Jacques Charette, nous confie être fier des choix d’artistes. Il explique que ces dernier.ère.s « représentent bien la francophonie ontarienne », ajoutant que « malgré la pandémie, on présente vraiment une brochette d’artistes incroyables ».

Une vision particulière

Aux yeux du directeur général, deux idées ont été déterminantes dans la planification et la conception de l’événement : la sécurité et l’accessibilité.

« On a pris la décision [de passer du présentiel au virtuel] à la mi-août, on espérait que les choses s’améliorent, qu’on puisse présenter live […] mais on s’est rendu compte que […] c’était trop risqué », affirme-t-il.

Il tient aussi à souligner que, bien que l’événement soit pré-filmé et virtuel, les spectateurs auront « l’impression d’être en présence d[es] groupe[s] » grâce à la technologie, et à l’éclairage utilisés.

Par ailleurs, les vidéos seront disponibles à tou.te.s même après les dates de spectacles, et en tout temps. Ceci explique bien la prédiction de M. Charette selon laquelle des milliers de personnes pourront assister et participer au festival.

La vitalité francophone rayonne

Le festival Francophonie en Fête est avant tout une célébration de la scène et de la communauté musicale en plein essor en Ontario.

Pour Charette, « Francophonie en Fête représente tout ce qu’il y a de plus effervescent dans la communauté francophone ». L’importance de vivre sa francophonie en tout temps, à travers la musique et les arts, est donc primordiale.

Cindy Doire est du même avis, et considère cet événement comme une « réunion de famille », une occasion pour se retrouver entre franco-ontarien.ne.s et de vivre la culture et la musique ensemble.

Doire souligne particulièrement le fait qu’en tant que franco-ontarienne, elle s’est connectée à sa langue maternelle à travers les livres, la musique, et les films. « Quand on parle de l’identité franco-ontarienne, c’est certain qu[‘il] faut mettre de l’avant les artistes qui s’expriment dans la langue », déclare-t-elle avec enthousiasme.

Dans ce climat où la survie de la langue française en Ontario est menacée, il est impératif que la langue soit présente dans les arts, et le festival Francophonie en Fête compte bien promouvoir cela !

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