– Par Louis-Charles Poulin –
La Rotonde s’est entretenu avec l’entraîneur-chef de l’équipe de football des Gee-Gees, Jamie Barresi, en poste depuis janvier. Durant sa carrière, il a disputé neuf saisons comme entraîneur-adjoint dans la Ligue canadienne de football (LCF), lors desquelles il a remporté la Coupe Grey en 2006. Jamie Barresi revient à Ottawa où il a été quart-arrière de 1976 à 1979. Il a également occupé le poste d’entraîneur-adjoint de 1981 à 1983 avec les Gee-Gees. C’est donc un retour aux sources pour le nouvel entraîneur-chef.
La Rotonde : Qu’est ce qui vous amené au football?
Jamie Barresi : J’ai toujours été intrigué par la complexité du jeu et par la stratégie. Les personnes avec lesquelles j’ai travaillé m’ont toujours montré de bons exemples. Je crois que ce sont des aspects positifs dans ce sport.
LR : Qu’est-ce qui fait de vous la meilleure personne pour être l’entraîneur des Gee-Gees?
JB : Je ne sais pas si je suis la meilleure personne, car il y a beaucoup de personnes qualifiées qui n’ont simplement pas été convoitées pour le poste. J’ai de l’expérience comme entraîneur d’équipe universitaire. J’aime croire que j’ai la meilleure relation avec s mes joueurs. J’essaye de faire ce qui est le mieux pour eux, en espérant que je leur transmette une certaine science du jeu pendant qu’ils sont ici.
LR : Vous avez déjà étudié et joué à l’Université d’Ottawa. Quel genre d’étudiant étiez-vous?
JB : J’aurais souhaité être meilleur, mais j’ai quand même eu de bonnes notes. J’ai été capable de faire des études supérieures. Je ne veux pas dire que j’étais un génie, mais j’ai fais du mieux que je pouvais.
LR : Et sur le terrain, comment étaient vos performances?
JB : Pas aussi bonnes que je l’aurais voulu (rires)!
LR : Y a-t-il des personnes qui vous inspirent?
JB : J’ai travaillé pour beaucoup de très bons entraîneurs. Ils ont été de vrais exemples pour moi. J’ai travaillé pour Penn State longtemps. Joe Paterno, alors que j’étais avec les Lions de la Colombie-Britannique, était un exemple à suivre. Il y a aussi Ken Miller en Saskatchewan.
LR : Selon vous, quels sont les points forts et les points faibles de votre équipe?
JB : On a beaucoup de points faibles sur lesquels nous devons travailler. C’est ce à quoi je pense constamment. Je ne peux pas vraiment faire des commentaires sur nos forces, parce que les faiblesses semblent criantes pour moi. Ils ont beaucoup appris, cela dit. Nous devons réduire nos pénalités. Nous sommes les premiers dans la ligue à ce niveau. Ce serait une bonne chose avec laquelle commencer à neuf.
LR : Quelle qualité voulez-vous transmettre à vos joueurs ?
JB : Le sens de la discipline. Ce sport demande beaucoup d’implication de la part des joueurs. J’espère qu’ils auront une compréhension de l’engagement quand ils termineront cet exercice et qu’ils garderont cette notion pour leur avenir.