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Sports et bien-être

Tir de barrages : « La victoire de 2013 est mon meilleur souvenir » Alix Durivage

25 janvier 2016

Par Ghassen Athmni

Rescapée de la génération dorée qui a conquis plusieurs honneurs aux niveaux provincial et national ces dernières années, Alix Durivage en est à sa dernière année chez les Gee-Gees. La volleyeuse vétérane est également la joueuse la plus prolifique de l’équipe cette saison.

La Rotonde : Comment avez-vous appréhendé cette dernière saison avec le maillot Gris et Grenat ?

Alix Durivage : L’équipe est différente cette année. Nous avons perdu trois de nos joueuses titulaires de l’équipe de la saison dernière. Les rôles ont vraiment changé. En commençant la saison, j’avais le sentiment d’avoir déjà accompli ce que je voulais accomplir avec l’équipe. Mon objectif est donc d’aider l’équipe à préparer le futur, afin qu’elle puisse avoir autant de succès que par le passé.

LR : Lionel Woods croie que l’équipe peut viser la médaille d’or SUO et les finales SIC. Quel rôle pensez-vous jouer dans l’atteinte de cet objectif?

AD : En début de saison, je ne savais pas exactement quel rôle avoir.  Je pensais qu’avec les nouveaux éléments ce serait difficile d’avoir les mêmes objectifs. Maintenant je pense que ce que je peux faire c’est motiver mes coéquipières et leur donner des conseils. Je pense que nous avons vu une nette progression durant la première moitié de la saison et que nous pouvons aller très loin.

LR : Vous considérez avoir atteint le sommet de votre carrière universitaire avec la génération qui a notamment compté les jumelles English. Pourtant, vos statistiques sont meilleures cette saison.

AD : Oui, avec Kira Tomé (passeuse) nous avons développé une grande complicité sur et en dehors du terrain, ce qui s’est fait ressentir l’an dernier et encore plus cette année. Avec le départ de Kelsie et Myriam English, Kira a naturellement combiné avec moi vu que nous avons joué ensemble plus longtemps qu’avec les autres joueuses.

LR : Pensez-vous que l’équipe dépend beaucoup du rendement de la passeuse titulaire, en l’occurrence de celui de Kira Tomé ?

AD : La plupart du temps, nous avons six joueuses titulaires pour toutes les rencontres. Je pense que notre passeuse de première année Emily Lenton fait beaucoup de travail avec Kira. Elle a très bien fait aux matchs de préparation que nous avons disputés après les vacances. Il est vrai qu’avoir une autre passeuse capable de suppléer celle qui est titulaire peut changer la donne d’une rencontre. Cela dit, je pense que nous devons apprendre à ne plus dépendre de la passeuse et trouver d’autres solutions.

LR : Cette année l’équipe alterne des passages à vide où vous accusez du retard et des remontées héroïques où vous arrivez à reprendre la main. Comment l’expliques-tu ?

 AD : C’est clairement une question d’expérience. Quand on a plus de vécu sur le terrain et plus de maturité, ça permet de sortir plus facilement d’une spirale négative. En ce moment, nous alignons plusieurs joueuses de première et de deuxième année, je pense que ça leur prend plus de temps pour faire des ajustements et dépasser les moments moins bien qu’elles peuvent avoir.

LR : Quel a été votre meilleur moment sous les couleurs Gris et Grenat ?

AD : La finale gagnée contre York à Toronto en 2013. C’était durant ma deuxième année, la rencontre était très disputée et nous avions pensé que nous allions perdre et nous avons fini par gagner en cinq manches. C’est un moment inoubliable.

LR : Myriam English a décidé de poursuivre sa carrière dans une équipe professionnelle en Europe. Pensez-vous suivre ses pas ?

AD : Non. C’est quelque chose à laquelle j’ai beaucoup réfléchi ces dernières années. Je suis très concentrée sur mon cursus universitaire, je termine un baccalauréat en Sciences de l’activité physique cette année et je souhaite poursuivre en Sciences infirmières. Pour l’instant c’est ça mon projet, mais revenir au volleyball n’est pas du tout exclu.

 

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