Inscrire un terme

Retour
Arts et culture

Théâtre: Nouveau nom, nouvelle programmation et nouvelle Nouvelle Scène

19 septembre 2016

Par Yasmine Mehdi

Le 15 septembre dernier, tous les yeux étaient tournés vers le 333 King Edward, et pour cause: c’est à cet endroit que se déroulait le lancement de la programmation de la Nouvelle Scène (LNS). Une occasion pour la communauté francophone et francophile d’Ottawa de redécouvrir ce théâtre après une remise sa neuf, l’an dernier. La Rotonde était sur place pour une soirée où musique, danse, art visuel et convivialité s’entremêlaient dans une harmonie des plus agréables.

Nouveau nom et visages familiers

Après quatre ans de travaux, LNS était finalement prête à ouvrir officiellement ses portes à son fidèle public. Parmi les invités, des passionnés de théâtre, de nombreux journalistes, mais aussi Madeleine Meilleur, l’ancienne ministre des Affaires francophones de l’Ontario.

« Notre théâtre, on l’a, notre théâtre, on veut le payer, et notre théâtre, on veut y rester ! », s’est exclamée la femme politique lors de son allocution,  renvoyant manifestement aux dons reçus par la LNS, notamment celui de 200 000 $ de la part de la compagnie Marcil Lavallée. Le bistro de LNS portera à présent le nom de la firme de comptabilité.

Le nom du bistro n’est pas le seul à avoir changé; le nom même de LNS a été modifié. Ainsi, LNS ne sera plus la Nouvelle Scène tout court, mais la Nouvelle Scène Gilles Desjardins, en hommage au don d’un million de dollars du fondateur de la compagnie immobilière Brigil.

François Demers, directeur des communications de LNS, a également tenu à remercier la famille Pagé-Charron, qui a fait don de toiles et a ainsi permis aux convives d’assister à un vernissage. Les invités de LNS ont en effet pu profiter de la soirée pour contempler des oeuvres de Graham Metson, John F. Marok et Pierre Houst.

Nouvel espace et vision modifiée 

Si l’inauguration du nouveau bâtiment était une des raisons pour laquelle tant de personnes s’étaient déplacées, le dévoilement de la programmation artistique pour l’année 2016-2017 était le clou de la soirée.

« L’idée est de permettre à des gens de venir dans un endroit familier, mais d’y découvrir quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Et c’est seulement ici que ça peut se faire », a expliqué Demers à ce sujet.

D’ailleurs, bien que LNS soit avant tout un théâtre, elle souhaite présenter à son public différentes disciplines artistiques, telles la danse, le spoken word, et le beatbox. Demers ajoute que LNS a tenté de « trouver des formules originales, hybrides, de mélanger des formes d’art différentes dans un même spectacle ».

À l’affiche notamment, #PigeonsAffamés d’Anne-Marie White, une pièce de théâtre mêlant danse et spoken word acclamée par la critique, ou encore Fucking Carl de Louis-Philippe Roy, pièce lauréate du prix Outstanding Production de 2014. Des spectacles mettant en vedette musique, cinéma, radio-fiction et improvisation apparaissent aussi dans cette programmation éclectique.

Lors de la présentation de la programmation, Jean-Stéphane Roy, directeur artistique du Théâtre la Catapulte [une des quatre compagnies fondatrices] a déclaré que LNS « [animait] la francophonie en Ontario ». À en juger par la soirée DJ qui a couronné le lancement, LNS a indéniablement su animer l’avenue King Edward.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire