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Par Yasmine Mehdi – Cheffe du pupitre Actualités

SUSPENSION DE L’ÉQUIPE DE HOCKEY

En janvier dernier, on apprenait que 22 anciens joueurs de l’équipe de hockey des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa déposeraient un recours collectif contre l’institution afin de réclamer une compensation et des dommages punitifs s’élevant à six millions de dollars. Le 3 avril dernier, un juge de la Cour supérieure de l’Ontario confirmait que le dossier irait de l’avant. De son côté, l’Université défend toujours sa décision de suspendre l’intégralité de l’équipe pendant deux saisons, après que deux joueurs aient été accusés d’agression sexuelle.

« L’Université maintient que la décision de suspendre le programme de hockey en 2014 était la bonne »

Alors que l’équipe de hockey masculin du Gris et Grenat remontait pour la première fois sur la glace cette année, après une interruption forcée de deux saisons, 22 de ses anciens joueurs préparaient un recours collectif contre l’Université d’Ottawa, qu’ils jugent responsable de dommage à leur réputation.

Pour rappel, en février 2014, deux joueurs de l’équipe de hockey, Guillaume Donovan et David Foucher, avaient été accusés d’agression sexuelle sur une jeune femme âgée de 21 ans. Les faits se seraient produits à Thunder Bay, lors d’un tournoi de la Ligne des sports interuniversitaires de l’Ontario. L’affaire avait eu un retentissement national, et l’Université d’Ottawa avait alors décidé de suspendre l’entièreté de l’équipe de hockey pendant deux saisons.

« L’Université maintient que la décision de suspendre le programme de hockey en 2014 était la bonne », affirme Isabelle Mailloux, gestionnaire des relations avec les médias de l’institution. « Cette décision était basée sur les conclusions d’une enquête indépendante sur les incidents survenus à Thunder Bay et qui avaient révélé un comportement déshonorant de la part de représentants de l’Université. Le programme a depuis été relancé. »

Précisons que Guillaume Donovan et David Foucher, les deux joueurs formellement accusés d’agression sexuelle, ont été exclus du recours collectif.