Inscrire un terme

Retour
Actualités

Sunshine List 2016 : Que gagnent les gros bonnets de l’U d’O ?

– Clémence Labasse –

Plus de 115 000 personnes figurent cette année sur la liste révélant les salaires des employés provinciaux les plus riches, parue jeudi 24 mars, et les salariés de l’Université d’Ottawa n’y font pas exception. Plus de 200 nouveaux noms se sont ajoutés à la liste 2016. Quelques chiffres pour y voir plus clair.

1 400 : Il s’agit du nombre de salariés recensés sur la liste pour cette année. Cela représente une hausse de 11,38 % par rapport à l’année précédente. Le salaire moyen de la liste se situe à environ 143 000 $. La majorité des individus sur la liste sont des professeurs titulaires.

39 : Trente-neuf individus reçoivent, à l’U d’O, un salaire dépassant le seuil des 200 000 $. Dans ce groupe on ne retrouve que 7 femmes, contre 32 hommes. Ainsi, on compte 10 directeurs.trices de chaires de recherches, 10 doyen.ne.s ou vice-doyen.ne.s, 9 professeur.e.s titulaires, le recteur Allan Rock, ainsi que 7 vice-recteurs.trices, 1 « directeur » et une trésorière. Parmi ceux-ci, 6 ont reçu plus de 300 000 $. Jacques Bradwejn, doyen de la faculté de médecine, est dans le top 3 des salariés les mieux payés de l’U d’O depuis 2008.

20 % : C’est environ le pourcentage de non-professeurs que l’on retrouve parmi les 1 400 noms. Pour la plupart ils sont regroupés dans les catégories des « gestionnaires » ou « directeurs », mais on trouve aussi des cliniciens, des analystes, des pharmaciens ou des bibliothécaires. Il faut cependant prendre ce nombre avec des pincettes, en cela que beaucoup de directeurs de programmes ou de doyens occupent également des postes de professeurs.

454 686,82 $ : C’est le salaire total perçu cette année par Thierry Mesana, président-directeur général de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. À ce titre, son salaire a augmenté en 2015 de 72,27 % par rapport à l’année précédente. Mais il faut aussi ajouter à cela les 100 000 $ qu’il perçoit à titre de « gestionnaire » à l’U d’O. Si l’on considère cette double casquette, il serait ainsi l’individu le mieux payé de l’Université.

La Sunshine List paraît tous les ans depuis sa mise en place en 1996 par le gouvernement conservateur de Mike Harris, dans le souci d’une plus grande transparence des dépenses publiques. Pour certains observateurs, le seuil des 100,000 $ est de nos jours dépassé, puisque si l’on prend en compte l’inflation depuis la création de la liste, une telle somme à l’époque vaudrait quelques 145 000 $ aujourd’hui.

SunshineList-2016

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire