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Sports et bien-être

Le sport et la physiologie du bien-être

Par Slim Essid, chef du pupitre Sports

Il est évident que chaque être humain dans le monde cherche à se sentir mieux, à être plus calme, joyeux et fort devant les événements potentiellement stressants de la vie. Ce désir se trouve dans notre nature la plus profonde et ce n’est donc pas surprenant que depuis des millénaires, chaque société a eu ses façons d’élever son état de conscience et d’atteindre la paix.

De nos jours, ce désir reste le même, mais en plus, nous avons la chance de profiter de l’accélération des découvertes scientifiques. Plus que jamais, le corps humain est étudié et de mieux en mieux compris par la communauté scientifique. Ce flux de découvertes est aussi accompagné par une rapidité de transmission de l’information grâce aux technologies qui nous entourent.

Les émotions et les pensées sont des processus mentaux mais qui partent d’éléments physiologiques. Selon certains membres de la communauté scientifique, l’environnement mental est donc le reflet de l’état physique de votre corps et vice versa.

En somme, si vous voulez vraiment améliorer votre humeur et par conséquent, votre qualité de vie, il faut faire des choix et se poser la question suivante : jusqu’où suis-je prêt.e à aller pour me sentir mieux?

Ce que l’on peut manipuler

Un concept important à connaître est le rôle qu’ont certains neurotransmetteurs nous font nous sentir bien. La sérotonine, par exemple, est liée aux sentiments de bien être, de calme, de joie, de relaxation. Elle est communément surnommée l’hormone anti-anxiété.

Pour sa part, la dopamine est le neurotransmetteur responsable de notre capacité à nous concentrer et à être motivé. Meilleur est notre niveau de dopamine et mieux elle est régulée, plus nous sommes capables de nous mettre dans un état d’esprit efficace et avoir assez d’énergie mentale pour accomplir nos tâches.

Et comment ne pas évoquer les endorphines ? Ces hormones agissent comme un anesthésiant, diminuant notre sensibilité à la douleur physique, mais aussi mentale. Cela est très peu évoqué, mais un niveau élevé d’endorphines nous rend plus forts et moins sensibles à l’environnement extérieur. Elles agissent comme relaxant et sont la cible la plus visée des drogues telles que l’héroïne ou la morphine.

Et le sport dans tout ça?

L’exercice physique permet d’augmenter, de réguler ces hormones sur le court, moyen et long terme. Autrement dit, avoir une pratique régulière de sport peut aider à se sentir beaucoup mieux dans notre peau. Cela, par contre, sous quelques conditions : il ne s’agit pas d’en faire le plus possible, car cela provoque l’effet inverse, mais de le faire intelligemment. Faire l’effort, ensuite se donner le temps de récupérer.

Une fréquence de deux à trois fois par semaine reste l’idéal lorsque le sport que l’on pratique est intense et requiert beaucoup de dépense d’énergie, comme les sports d’équipe, le kickboxing, les cours d’aérobie. Sinon, la marche reste une activité physique basique pour chaque être humain!

Les effets d’une activité physique sont tels que certains symptômes de la dépression ou de l’anxiété s’en voient grandement diminués.

Court terme c. long terme

Au lieu de faire des choix qui nous font sentir mieux uniquement sur le court terme mais qui créent plus de dégâts sur le long terme, concentrons-nous sur des pratiques et des habitudes qui vont construire une base solide, qui ne fera que grandir au fil du temps. C’est une excellente façon de transformer sa vie. On passe notre temps à vouloir changer les choses, mais parfois nous devons d’abord nous changer nous-mêmes.

L’idéal est de constamment se préparer et améliorer notre état mental et physique afin de profiter de ce que l’on a et affronter les situations difficiles à notre meilleur.

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