
Soirée des anciens: D’anciens Gee-Gees reviennent au bercail
Sports
Par Mathieu Tovar-Poitras
La soirée du 2 décembre était bien plus qu’une partie de hockey entre les Gee-Gees et leurs rivaux de l’Université de Toronto. En effet, plusieurs anciens de l’équipe de hockey ottavienne se sont réunis ce vendredi afin de renouer avec leur équipe.
Une soirée de retrouvailles
C’est environ une quarantaine d’anciens joueurs et entraineurs qui se sont retrouvés au Complexe sportif Minto. « C’est la première fois qu’on organise ce type de soirée depuis que l’équipe est de retour », explique Jean Lépine, président du comité de développement. « Je trouve ça extraordinaire », ajoute-t-il.
Ces anciens des Gee-Gees ont aussi enfilé leurs patins afin de retrouver la glace dans le cadre d’un match amical. Comme l’explique Lépine, en plus des retrouvailles, il était important de faire une collecte de fonds pour l’entraineur. « Il fait énormément pour cette équipe : il est l’entraineur, le directeur général, un recruteur et il favorise le développement du programme », souligne celui ayant joué pour les Gee-Gees de 1985 à 1990.
Pour Michel Poliquin, défenseur au sein de l’équipe sacrée championne en 1961, cette soirée représente beaucoup. « C’est une famille, c’est bien de revenir ici », confie-t-il. « Ce qui se passe sur la glace en ce moment c’est beau, mais c’est ici que ça se passe, avec les anciens. »
La camaraderie entre les diplômés des Gee-Gees était palpable lors de leurs retrouvailles avec leur équipe de hockey. Même La Rotonde en a fait partie. Lors de la prise de la photo du groupe, plusieurs se sont exclamés: « Les gars, on fait notre retour dans La Rotonde! »
Une foule qui soulève les inquiétudes
Pour ces joueurs et entraineurs, le développement du programme de hockey est primordial. Une des préoccupations qui a trouvé plusieurs échos dans le groupe est celle du niveau d’assistance. « Je ne sais pas si c’est le prix des billets, l’atmosphère en général, mais il faut trouver un moyen d’attirer plus d’étudiants aux matchs », explique Bob Charlebois, un ancien des Gee-Gees. « Il y a si peu de gens malgré la qualité élevée du jeu », ajoute Poliquin.
Des initiatives ont d’ailleurs été mises de l’avant afin de trouver des solutions. Comme l’explique Lépine, des rencontres avec le Service des sports sont organisées afin de déterminer comment développer davantage le programme.
« Il y a 10 000 étudiants juste à côté, mais ils ne viennent pas aux matchs », remarque Lépine. C’est une situation que plusieurs membres du groupe déplorent, en particulier parce que, selon leurs observations, la qualité du jeu est excellente.