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Sports et bien-être

Soccer féminin : Des victoires qui solidifient l’équipe

29 septembre 2014

_MG_0120– Par Moussa Sangaré-Ponce –

L’équipe de soccer féminin de l’Université d’Ottawa, classée quatrième dans le SIC, a eu une semaine chargée mais dominante. Avec trois victoires en cinq jours, les joueuses se positionnent bien pour finir la saison fortement.

La semaine dernière, les Gee-Gees ont remporté deux matchs 5-0. La première victoire a eu lieu contre Collège militaire royal (RMC) mercredi dernier et a été suivie d’une autre victoire le samedi contre l’Université Laurentienne. Donnant un peu de repos à certaines de ses partantes, les Gee-Gees ont quand même pu dominer les Paladins du RMC. Cinq différentes joueuses ont marqué, notamment la défenseure Hannah Landry. L’équipe de soccer a terminé cette semaine chargée avec une victoire de 5-1 contre Nipissing.

Trois matchs en cinq jours donnent une approche différente pour l’équipe. « C’est plus dur et ça change le rythme de la semaine. En plus on joue à la maison donc on veut bien faire, c’est plus épuisant », souligne la gardienne Cynthia Leblanc. Celle-ci a eu une semaine parfaite, ne laissant aucun but être marqué contre elle.

Pilar Khoury de son côté a elle aussi eu une bonne semaine pour les Gee-Gees. Elle a fini la semaine en produisant quatre buts contre Nipissing et l’Université Laurentienne. Contre Nipissing, Khoury s’est montrée particulièrement dominante mais articule que ce n’était pas aussi facile que ça en avait l’air. « Ce n’est pas facile, c’est plus quelque chose qui arrive dans le moment. Je réagis plus que rien d’autre », explique-t-elle. Khoury et sa coéquipière Julia Francki continuent de mener l’attaque, mais selon l’entraîneur Steve Johnson, il reste encore du travail pour trouver qui va jouer à leurs côtés. « J’aime Khoury et Francki ensemble, mais j’essaye de découvrir quelle autre attaquante irait mieux avec elles. Faythe Lou serait la plus facile à mettre, mais elle joue tellement donc on doit trouver une autre », affirme-t-il.

Malgré cela, la chimie d’équipe s’est grandement améliorée depuis le début de la saison. Selon Khoury « la chimie est incroyable. Lors des premiers deux matchs, certaines d’entre nous n’étaient pas familières avec certains styles. Depuis, on a marqué beaucoup de buts et c’est parce qu’on a maintenant identifié qui peut faire quoi ».

Les femmes entrent maintenant dans une phase plus compétitive de la saison avec des matchs contre les Rams de Ryerson, le Varisty Blues de Toronto à venir. Elles vont aussi renouveler la rivalité avec Carleton lorsqu’elles affronteront les Ravens le 11 octobre au terrain Matt Anthony. Finalement, elles affronteront aussi l’Université Queen’s à domicile pour la première fois depuis que les Gaels les ont éliminées des séries éliminatoires l’année dernière. Comme l’a mentionné Steve Johnson, « la partie la plus difficile de l’horaire est à venir ».

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