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S’impliquer au lieu de relâcher

11 février 2020

Crédit visuel : Programme Pour une relâche différente 

Par Noémie Calderon-Tremblay – Journaliste 

Alors que certain.e.s se reposent, travaillent ou avancent dans leurs travaux scolaires, d’autres vont passer leur semaine de congé à analyser les poubelles de l’Université d’Ottawa (U d’O). Le programme Pour une relâche différente (PRD), créé par le Bureau du développement durable (BDD) de l’U d’O, désire faire un pas de plus vers un campus sans déchets. Celui-ci se déroule du 17 février au 21 février de 9 h à 16 h.

Durant la semaine, les étudiant.e.s impliqué.e.s effectuent la vérification des déchets de deux édifices de l’Université. « Ils ont la chance d’apprendre comment se déroule une évaluation de déchets sur le campus et ils ont l’occasion de faire une série de recommandations pour améliorer le réacheminement de déchets des édifices », explique Brigitte Morin, coordonnatrice du recyclage du BDD.

Le PRD fait équipe avec le Centre Michaëlle-Jean pour l’engagement mondial et communautaire de l’U d’O. Ce dernier propose aux participant.e.s le programme PRD dans le cadre de bénévolat parascolaire ou du Programme de l’apprentissage par l’engagement communautaire, informe Karen Hamilton, agente de placement pour le Centre Michaëlle-Jean. « Il y a habituellement une quinzaine de participant.e.s », indique Morin.

La réalité du terrain

Un atelier sur la gestion et les contrôles de déchets sur le campus, une évaluation des produits trouvés et une mise en commun de solutions pour encourager les étudiant.e.s à mieux jeter leurs déchets sont au programme. 

Durant les différentes tâches de la semaine, les étudiant.e.s transposent leurs connaissances acquises en classe dans un milieu réel, explique Hamilton. Le programme tente de valoriser l’autonomie et les compétences en gestion des étudiant.e.s. « Ce sont eux qui s’organisent et qui ont le contrôle de leurs équipes de travail », continue-t-elle.

Morin affirme qu’ils en ressortent avec « de l’expérience ; la satisfaction d’avoir pu faire une différence et des nouveaux ami.e.s ».

Les retombées

À la suite de la semaine, « on demande aux participant.e.s de procéder à une réflexion et de proposer des recommandations pour l’améliorer de la gestion des déchets à l’Université », rapporte Hamilton.

Morin explique qu’à l’aide des recommandations des participant.e.s, le BDD a modifié les affiches au Carrefour des apprentissages de l’U d’O. Le bureau souhaitait qu’elles reflètent mieux ce que les gens produisent comme déchet.

Le PRD permet aussi aux participant.e.s de faire reconnaître officiellement 30 heures de bénévolat. Ils peuvent ensuite obtenir une attestation de bénévolat pour leur curriculum vitae.

Selon Morin, la semaine de relâche est le moment parfait puisque la vérification des déchets demande du travail continu, sur plusieurs jours d’affilé.

Sur le site internet du programme, il est possible d’y trouver les résultats issus des années précédentes. On y retrouve également  des témoignages d’étudiant.e.s qui soulignent le côté formateur du PRD. 

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