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Siège de vice-présidente aux communications à la FÉUO : Les candidats échouent le test de bilinguisme

9 février 2015

– Par Frédérique Mazerolle –

Cette année, le nouvel exécutif de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) entamera son mandat non seulement sans vice-présidence aux services et communications, mais verra également la possibilité d’ajouter ou non un Centre pour les étudiants racialisés au sein de ses services déjà mis en place. Le scrutin se déroulera du 10 au 12 février.

Lorsque la liste des candidats fut rendue publique, le lundi 26 janvier dernier, l’unique candidat pour le poste de la vice-présidence aux services et communications, Radi Shahrouri, membre du parti étudiant Impact, n’avait pas encore reçu ses résultats du test de bilinguisme que tous les membres de l’exécutif doivent réussir. Pour ce poste, l’étudiant doit recevoir une note de 3 sur 4 pour être éligible, selon la constitution de la Fédération.

Quelques jours suite à l’annonce des candidats, Radi Shahrouri a annoncé qu’il n’était plus candidat pour le poste. D’après la directrice des élections, Lindsay De Jaegher, « le candidat n’avait pas atteint les niveaux de bilinguisme nécessaires pour être admissible comme candidat ».

Étant le seul candidat à se présenter pour ce poste, cela veut donc dire que le poste restera vacant jusqu’à la prochaine élection partielle, qui devrait se dérouler en automne prochain. Un autre candidat s’était présenté pour le poste de vice-président(e) aux communications, cependant il a, lui aussi, échoué à son test de bilinguisme.

La directrice des élections rappelle que, selon l’article 4.16 de la constitution, un comité de sélection composé de trois membres du comité exécutif et cinq membres du Conseil d’administration sera mis en place pour assurer la sélection des candidats.

Référendum pour la création du Centre pour les étudiants racialisés

Durant la dernière assemblée générale de la FÉUO en novembre dernier, l’idée de créer un Centre pour les étudiants racialisés avait été proposée parmi les motions. Par contre, faute de quorum non atteint, la motion n’a pu être adoptée. À la réunion du Conseil d’administration qui a précédé l’assemblée, il fut décidé que cette motion deviendrait une question référendaire à la prochaine élection générale.

La question comme telle se lit comme suit : « Êtes-vous en faveur de contribuer un prélèvement de 1.00 $ pour les étudiants et étudiantes à temps plein et 0.50 $ pour ceux et celles à temps partiel à chaque semestre, prélèvement qui sera ajusté selon l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation, qui sera mis envers la création d’un Centre des étudiants racialisés en tant qu’un service de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa? ». Elle a été proposée par le comité du OUI, formé de cinq étudiants au premier cycle, dont Naomi Martey.

« Nous sommes tous des étudiants au premier cycle ici à l’Université d’Ottawa et avec nous, nous avons environ dix bénévoles dévoués qui nous aident à avoir une campagne active (pourparlers de classe et entretiens un à un, etc.) », explique Mme Martey. « Notre comité est construit d’une diversité d’étudiants de partout à travers le campus qui sont passionnés par le travail antiraciste et la sécurité des étudiants sé sur notre campus ».

L’étudiante explique que durant son séjour à l’Université d’Ottawa, elle a fait face à plusieurs problèmes en ce qui a trait à la mobilisation étudiante face aux actions antiracistes. Elle note comme exemple récent la fois où elle a essayé d’organiser une vigile pour Mike Brown, un jeune homme noir non armé de 18 ans qui a été abattu par un policier à Ferguson, au Missouri. Elle s’est fait dire qu’elle ne pouvait pas avoir accès à certains espaces pour ce genre d’événement, car elle était seule et n’avait pas une organisation officielle. Avec l’officialisation d’un Centre, elle croit que cela donnera plus de sérieux aux besoins des étudiants racialisés.

« Un centre pour étudiants racialisés ne serait pas seulement là pour les étudiants dans le besoin, mais aussi pour agir comme une institution de changement et offrir une plus grande équité dans le corps étudiant parce que le changement commence avec des individus », explique Mme Martey. « Donner aux étudiants qui sont victimes de discrimination et de racisme et à tous ceux qui sont passionnés de l’équité raciale un espace de compréhension et d’organisation va aider à transformer notre campus d’une manière qui touche chaque étudiant », affirme-t-elle.

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