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Semaine verte de la FÉUO : Moins d’ateliers, plus de participants

2 février 2015

– Par Samuel Lafontaine –

Les points saillants de la Semaine verte du Centre de développement durable incluent l’échange de vêtements gratuits le lundi, le marché frais du jeudi, et un brico-midi et une dégustation de bière gratuite le vendredi. Les organisateurs parlent déjà de succès malgré une participation limitée à quelques dizaines de convaincus. L’évènement de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) se déroulaient du 26 au 30 janvier dernier.

Le groupe uOttawa sans fossiles, qui prône le désinvestissement des universités des énergies non renouvelables, a organisé un atelier de sensibilisation mardi. Entre huit et dix personnes se sont déplacées pour converser avec deux bénévoles du groupe. Bien que la discussion se soit déroulée en anglais, il était possible de poser des questions en français puisque l’une des deux animatrices de l’évènement était bilingue. Le groupe prévoit commencer bientôt sa campagne de mobilisation sur le campus.

Le mercredi fut la seule journée avec deux activités. Il y eut d’abord un atelier destiné à la communauté LGBTQ+ qui abordait les liens entre celle-ci et le mouvement environnementaliste dans une perspective d’organisation communautaire. Plus tard, un panel de discussion sur l’impact des changements climatiques a réuni plusieurs communautés du campus.

Une programmation qui fait dire à Nicole Desnoyers, vice-présidente des services et des communications de la FÉUO, que cette année « on a vraiment trouvé une programmation à l’intersection des différentes composantes du mouvement environnemental ».

Partageant le même avis, Gabrielle Arkett, coordonnatrice du Centre de développement durable, croit que « l’on a réussi à balancer les activités pour avoir des activités grands publics et des activités pour inclure les gens plus marginalisés ». L’objectif des organisateurs cette année était de mettre en valeur les communautés marginalisées telles que la communauté LGBTQ+, les communautés autochtones et les étudiants sans domicile fixe. L’argument des organisateurs est que les communautés marginalisées sont souvent des populations plus vulnérables aux changements climatiques.

« Il y avait un nombre parfait de participants, pas trop, mais assez aussi », a commenté une participante à la discussion sur la diversité LGBTQ+ et l’environnement, Cosette Vandenberg. « C’était l’une des meilleures participations que j’ai jamais vues à un événement de la FÉUO. La discussion était éducative et engageante. Les gens apprenaient les uns des autres, autant quedu conférencier qui abordait ces enjeux si lourds avec un certain intervallecomique. Je l’ai aimé ».

C’est un sentiment partagé avec les organisatrices de la Semaine verte. « Je suis très contente du taux de participation », déclare Mme Desnoyers. Durant la semaine, elle travaillait à mobiliser les étudiants dans le but de les faire participer aux activités. « Je dirais que cette année nous avons probablement connu la plus forte participation depuis les cinq ans que je suis sur le campus. Je crois que la promotion a joué un rôle important. La salle était pleine pour l’atelier de mercredi sur l’impact des changements climatiques et les étudiants étaient très enthousiastes », croit-elle.

Lorsque La Rotonde lui a demandé si la participation à la Semaine verte n’était pas minime par rapport à l’ensemble de la population étudiante, Mme Desnoyers a mis l’accent sur la qualité de la participation. « Oui, attirer une quinzaine de personnes à un évènement est un succès, même sur un campus de 40 000 personnes. On est un gros campus, mais notre but est d’engager les gens et on recherche vraiment la qualité, pas la quantité ».

Une opinion partagée par Gabrielle Arkett. « Je suis agréablement surprise par la participation cette année », affirme-t-elle. Elle constate que la participation était de plus grande ampleur que les années précédentes. Il faut également souligner que la Semaine verte est organisée avec un budget de 2000 $, selon Mme Arkett, un budget qui pourrait atteindre 5000 $ suite à une demande de subvention faite par le Centre.

C’était la première année où les activités de la Semaine verte avaient lieu pendant une seule semaine plutôt que durant un mois complet. Contrairement aux années précédentes, il y avait des activités chaque jour plutôt que trois par semaine.

 

 

 

 

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