
Semaine de la sensibilisation à l’islam : Au-delà des mythes et des stéréotypes
Lamiae Belhaj
La Semaine de la sensibilisation à l’islam est de retour cette année sur le campus de l’Université d’Ottawa. Organisée par l’Association des étudiants musulmans (UOMSA), ce projet a pour but de sensibiliser les gens aux principes de base de l’islam. Regard sur ce qu’est vraiment l’islam, représentation souvent déformée par les médias.
L’islam est la troisième plus grande religion monothéiste, avec plus de 1,6 milliard d’adeptes. Le principe de la Semaine de la sensibilisation à l’islam est de montrer aux étudiants les valeurs et les principes que défend cette religion.
Pour couvrir les différents aspects de cette religion, l’Association a opté pour des tables présentant divers sujets : les femmes dans la religion, le Coran, la vie du Prophète Mahomet et d’autres prophètes, les cinq piliers de l’islam, la santé et le bien-être, ainsi que plusieurs autres concepts. Le thème central du plus grand évènement de l’UOMSA était le fait que Dieu, l’Unique, et aucune autre divinité que lui, est le tout Puissant, ce qui fait référence à l’Unicité (Tawheed).
Zaki Khouani a eu le plaisir de participer en tant que bénévole avec l’UOMSA. « Cet évènement est l’opportunité de parler de ma religion », explique l’étudiant en psychologie. « Je veux m’identifier tel que je suis, représenter ce que je suis à travers cette religion et en faire apprendre davantage aux gens. »
Selon l’étudiant, plusieurs fausses idées sont attachées à sa religion. « Aux non-musulmans, j’aimerais dire que les médias ne sont pas des sources fiables en ce qui concerne l’islam. On vit dans un monde dans lequel les vraies informations sont rares. » Celui-ci désire briser les stéréotypes en montrant la beauté de la religion musulmane.
L’UOMSA a tenté de répandre, dans la bonne humeur, leur préoccupation première quant aux préjugés qui existent quant à la condition des femmes musulmans. Cela étant dit, Fatoumata Sidibé, étudiante en psychologie et criminologie, dément ces préjugés. « La plupart des personnes pensent que nous autres, les femmes musulmanes, sommes opprimées. Bien au contraire, nous sommes heureuses. »
Cette semaine a été mise en place pour en apprendre plus sur l’islam en répondant aux questions des étudiants. Plusieurs surprises étaient notamment au rendez-vous : un tirage au sort, de la nourriture Halal et bien d’autres opportunités de s’instruire en s’amusant. « L’islam ne demande à personne d’être parfait, il demande juste à chacun d’entre nous de se tourner vers Dieu », conclut Fatoumata Sidibé.