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Arts et culture

Sculpture guise de rappel

3 novembre 2019

Crédit visuel : photo courtoisie 

Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste

À la demande de la direction des affaires autochtones de l’Université d’Ottawa (U d’O), la sculpture intitulée « Elle danse avec la terre, l’eau et le ciel » de l’artiste mohawk et oneida David General fût érigée devant le pavillon Tabaret. Elle fût dévoilée officiellement lors d’une cérémonie, le lundi 28 octobre dernier, devant Tabaret. 

Cette sculpture symbolise les démarches de reconnaissance et de réconciliation avec l’U d’O entreprises par les peuples autochtones de la région de la Capitale-Nationale, soit majoritairement les Omamìwìnini Anishinàbeg.

L’oeuvre semble être la représentation abstraite d’une femme. Selon le sculpteur, elle souligne l’importance des femmes « pour préserver les dons essentiels à toute forme de vie ». 

Sur la plaque on peut lire en algonquin, en français et en anglais : « cette sculpture a été commandée pour symboliser la relation, fondée sur la vérité et la réconciliation, entre l’U d’O et les peuples Omamìwìnini Anishinàbeg ainsi que pour reconnaître le territoire algonquin non cédé sur lequel le campus a été bâti ».

Victoria Marchand, coordinatrice au Centre de ressources autochtones explique que l’emplacement de la sculpture sur la pelouse devant Tabaret a été choisi car il s’agit d’un lieu achalandé.

La culture autochtone à l’U d’O

La plus grande partie du travail fait par le Centre des ressources autochtones se fait dans un bureau, derrière un écran ou dans des salles de réunion. Victoria Marchand exprime que la sculpture agit comme un symbole concret du travail du Centre des ressources autochtones. 

Le projet a été entamé il y a un an, « on ne peut pas demander la construction de quelque chose sur le campus et s’attendre à ce que ça soit réalisé le lendemain » explique Darren Shuterland, agent d’engagement communautaire autochtone. 

La coordinatrice ajoute qu’ils sont contents que ce soit cette année puisque cette année est l’année internationale de la revitalisation des langues autochtones.

Une action parmi plusieurs

Depuis leur ouverture, en septembre 2017, le Centre de ressources autochtones de l’U d’O travaille sur la revitalisation de la culture autochtone sur le campus. Ils offrent des services accessibles à tous les étudiant.e.s des Premières nations, métis et inuit. Ils fournissent une clinique juridique, un centre de développement de carrière, un régime coop et des accommodements scolaires.

La sculpture n’est qu’un des projets de réconciliation entrepris par le centre de ressources autochtones. Le centre oeuvre sur le règlement 124 concernant les dispositions encadrant les pratiques rituelles autochtones lors d’événements sur le campus de l’Université, afin de permettre les rituels de purification à plusieurs endroits sur le campus.

Il propose aussi un service d’auto-identification volontaire et confidentiel en ligne pour les étudiant.e.s autochtones. 

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