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Par : Charley Dutil-Journaliste
Alors que beaucoup d’étudiant.e.s dépendent des services d’OC Transpo pour se rendre à l’Université d’Ottawa (U d’O), La Rotonde est allée à leur rencontre pour les interroger sur leur perception des services de transport de la ville d’Ottawa, sur ce qui devrait être amélioré et sur l’utilité de la U-Pass.
De hautes attentes
Une des choses que nous avons pu constater, c’est que les étudiant.e.s de l’U d’O ont de hautes attentes quant aux services offerts par OC-Transpo. Cory Rouillier, étudiant en criminologie et employé à l’aéroport d’Ottawa, estime par exemple « qu’il devrait y avoir plus de bus qui passent la nuit afin que les travailleurs de nuit comme moi puissent avoir accès au service ». Une autre étudiante, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, relaie le commentaire de Rouillier en ajoutant qu’elle voudrait « des bus qui vont en direction de quartiers loin du centre-ville comme Orléans », mais également que le service soit accessible « plus tard afin que les étudiants résidant en banlieue puissent rester sur le campus » plus longtemps en soirée.
Pour d’autres étudiant.e.s, il semblerait que les lignes et trajets desservis soient à l’origine de nombreuses confusions. John Reitlingshoefer, étudiant en anthropologie, explique avoir l’impression « que les routes de bus changeaient souvent et [qu’il a] de la misère à s’ajuster aux changements ». Mohamed Abdelrehim, étudiant en génie électrique, affirme quant à lui qu’« il serait bien qu’OC Transpo s’assure de s’arrêter à chaque station désignée » et voir même que la société de transport ajoute de nouvelles stations. Finalement, Zacharie Garneau, étudiant en science politique, fait savoir qu’il préfèrerait « qu’aux heures de pointe, il y ait plus de bus d’OC Transpo et de la Société des transports de l’Outaouais amenant des étudiants de Gatineau à l’U d’O ».
La U-Pass ne fait pas l’unanimité
Pour plusieurs étudiant.e.s, le programme U-Pass est un succès et une bonne chose. Une étudiante préférant conserver l’anonymat affirme ainsi que la U-Pass, dû à ses différents stages et activités hors campus, était parfaite pour elle. Garneau, lui, qualifie la U-Pass de « pratique » et affirme que la payer sur sa facture d’automne lui facilite la vie. Georgia Ilipoulos déclare quant à elle adorer la U-Pass puisque ça lui facilite la vie.
Cependant, d’autres étudiant.e.s se questionnent sur la nécessité d’un tel programme. Roullier critique la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa en précisant qu’elle empêche les étudiant.e.s de se retirer du programme U-Pass et force tous les étudiant.e.s de l’U d’O s’acquitter de la somme exigée par le programme dans leurs frais de scolarité. Reitlingshoefer confie pour sa part avoir perdu sa carte U-Pass et appelle à la création d’une « U-Pass numérique utilisable à partir de son mobile pour assurer que personne d’autre n’ait à vivre mon expérience ».