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Par Mathieu Tovar-Poitras
Santé mentale LGBTQIA+
C’est dans les bureaux du Centre de la fierté que s’est tenu, le 22 novembre dernier, un atelier sur la santé mentale au sein de la communauté LGBTQIA+. La Rotonde vous livre un compte rendu de cet évènement et des nombreuses discussions qu’il a soulevées.
Des enjeux dont il faut parler
L’organisation de cet évènement s’inscrit dans l’objectif de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) de promouvoir un campus sécuritaire et inclusif pour tous. « [Cet atelier] permet aux étudiants queer et trans de s’exprimer et de discuter de leur santé mentale dans un endroit ouvert, antioppressif et sans jugement », déclare à ce propos Francesco Caruso, vice-président aux services et communications de la FÉUO.
Ainsi, ce sont un peu plus d’une quinzaine d’individus qui se sont présentés à l’atelier. « Je ne m’attendais pas à ce que tant de gens viennent », avoue Mikayla Vattiata, coordinatrice des services du Centre de la fierté. En effet, la publicisation de l’atelier, notamment sur les réseaux sociaux, n’a commencé qu’une semaine avant sa tenue.
Pour Caylie Mckinlay, à la tête de l’organisation Étudiant.e.s contre la stigmatisation, il est important de rappeler que l’enjeu de la santé mentale est lié à celui de la communauté LGBTQIA+. « Il est important de combiner nos ressources pour avoir une discussion sur le sujet », explique-t-elle.
Des discussions remplies d’émotion
Dès le début de l’atelier, les participant.e.s n’ont pas hésité à partager des expériences personnelles, si bien que les discussions se sont avérées particulièrement chargées émotionnellement. « Honnêtement, je ne pensais pas que les gens seraient si ouverts à partager des expériences si personnelles », confie Vattiata.
Les discussions allaient de si bon train que l’atelier ne s’est achevé que deux heures et demie après son commencement, ce qui est notable compte tenu du fait que l’évènement ne devait durer qu’une heure. « Le fait que les gens se soient autant impliqués dans la discussion prouve le besoin d’avoir un tel espace », souligne Mckinlay.
Cet atelier est le premier d’une série qui aura pour objectif d’aborder divers sujets touchant plusieurs communautés. Ces ateliers seront organisés sur une base bimensuelle et leur format variera en fonction des commentaires et des demandes des gens intéressés.
Le prochain atelier aura lieu le 5 décembre.