– Par Hamdi Souissi –
Septembre 2005
Denis Rancourt obtient la charge d’enseignement du cours PHY1703 – Physics and Environment. Il en modifie le curriculum en fonction des recommandations des étudiants, pour en venir à un cours sans évaluations et principalement constitué d’ateliers où l’investissement des étudiants est encouragé, en vue de comprendre les impacts de la science sur la vie quotidienne et les relations avec les structures de pouvoir. M. Rancourt nommera ce procédé « squatting académique ». Dès le deuxième cours, le doyen de la Faculté des sciences, Christian Detellier, suite aux plaintes d’un étudiant, est entré dans la classe pour faire annuler le cours. Le cours est toutefois maintenu jusqu’à la fin de la session. Néanmoins, le cours ne sera pas de retour lors des sessions suivantes.
Septembre 2006
Après neuf mois de délibération par 16 comités administratifs, le cours SCI1101 – Science in Society, est finalement approuvé. Surnommé « le cours d’activisme », ce dernier sera encore dirigé par les étudiants, ne comprendra pas d’évaluations classiques et n’offrira pas de crédits universitaires. Le cours gagnera une certaine notoriété par ses conférenciers-invités, notamment la politicienne radicale féministe afghane Malalai Joya. M. Rancourt s’attendait à voir le cours revenir à l’automne 2007, mais ce ne fut pas le cas. Considérant qu’il s’agissait d’une atteinte à sa liberté académique, il décide de poursuivre l’Université d’Ottawa (U d’O) pour 10 millions de dollars.
Novembre 2006
Ce cours sera également marqué de deux importantes controverses. La première concerne un groupe de six étudiants inscrits dans le cours qui ont décidé de poursuivre l’U d’O en vue du remboursement du deux-tiers de leurs frais de scolarité pour la session, pour un montant collectif de 2069 dollars. Leur argument principal était que, compte tenu de la structure du cours axée autour de groupes de travail, le cours nécessitait plus que deux assistants d’enseignement et que les étudiants étaient souvent laissés à eux-même, ce qui nuisait à la qualité d’éducation que garantit l’U d’O.
Janvier 2007
Encore dans le contexte du cours d’activisme, les jumeaux Sebastian et Douglas Foster, tous deux âgés de 10 ans à l’époque, décident de poursuivre l’U d’O à la Commission ontarienne des droits de la personne suite à leur désinscription. Ils accuseront l’U d’O de discrimination sur la base de leur âge et de leur statut social et familial. M. Rancourt soutiendra activement la poursuite.
Novembre 2008
M. Rancourt se voit retirer l’accès à son laboratoire de physique sous prétexte qu’il y aurait admis des personnes non-autorisées.
Décembre 2008
M. Rancourt est indéfiniment suspendu de ses fonctions et interdit d’accès au campus. Pendant la session d’hiver 2008, il aurait accordé la note d’A+ à tous les étudiants inscrits dans deux cours de physique de quatrième année qu’il enseignait. Selon Rancourt, cette raison officielle dissimulerait d’autres raisons influencées par le lobby israélien et le complexe militaro-industriel et que sa suspension serait motivée par un agenda politique.
L’associé de recherche de M. Rancourt, le Dr. Mei-Zhen Dang, est licencié par l’U d’O. Une poursuite s’en suivra et sera réglée en arbitrage. Deux étudiants diplômés et supervisés par M. Rancourt seront également impliqués dans cette poursuite.
Janvier 2009
M. Rancourt est arrêté par la police d’Ottawa sur le campus de l’U d’O pour s’y être retrouvé sans autorisation. Des accusations seront portées, avant d’être retirées six mois plus tard.
Mars 2009
M. Rancourt est officiellement licencié par l’U d’O.