– Par  Léa Papineau Robichaud –

Invaincues en saison régulière, les Gee-Gees ont continué sur la même lancée samedi lors de la finale du Réseau des sports étudiants du Québec (RSÉQ), l’emportant 13 à 5 face aux Stingers de l’Université Concordia.

« C’est fou, nous entrons dans l’histoire! Notre équipe a vraiment travaillé fort. Nous avions un objectif depuis l’an dernier et nous l’avons finalement atteint cette année. C’est la première fois que l’équipe gagne une bannière », a lancé la joueuse de troisième année Simone Savary. « C’est incroyable! C’est un grand moment pour notre équipe et pour le programme. C’est tout simplement génial », a renchéri Megan Copeland-Dinan, avouant être arrivée sur le terrain un peu nerveuse.

Match intense

L’intensité était à son comble sur le terrain Matt Anthony. Le jeu se déroulait majoritairement au milieu du terrain, puisque lorsqu’une des deux équipes perdait quelques verges, elle les regagnait peu de temps après. Les deux équipes semblaient plus que déterminées à l’emporter. D’ailleurs, aucun point n’a été marqué avant la toute fin de la première demie.

C’est la meilleure marqueuse de Gee-Gees, Irene Patrinos, qui a finalement ouvert la marque après que son équipe ait passé de longues minutes à quelques mètres de la ligne d’essai. Patrinos n’ayant pas réussi son converti, les Gee-Gees ont commencé la deuxième demie avec une avance de seulement 5 à 0.

Celle qui s’était déjà inscrite au pointage a ajouté trois points à sa fiche lors d’un converti sur une pénalité en début de deuxième demie, creusant un peu l’écart. Les Stingers ont cependant réussi à percer la défensive d’Ottawa, solide tout le long du match, pour resserrer le pointage 8-5. Courtnay Mastine a finalement donné un peu plus de jeu aux Gee-Gees en réussissant un deuxième essai pour les siens, portant ainsi la marque à 13-5.

« Je n’ai pas vraiment eu de doute dans mon esprit, même lorsqu’il ne restait que quatre minutes à la première demie. Je savais qu’on devait augmenter notre niveau de jeu d’un cran. Je n’étais par contre pas certaine que les filles allaient avoir l’énergie pour le faire. À la deuxième demie, on a commencé à jouer la balle un peu plus rapidement et ça a payé », a expliqué l’entraîneuse, Jennifer Boyd.

« Une grande famille »

Le Gris et Grenat n’a jamais abandonné et a semblé mettre beaucoup de cœur à l’ouvrage. « Nous nous sommes tenues comme équipe et on a répliqué après que l’équipe adversaire ait marqué. On est restées en contrôle. Je suis vraiment fière qu’on ait réussi à les empêcher de faire d’autres points par la suite », a souligné Copeland-Dinan. « Nous sommes arrivées comme une famille et nous sommes sorties du match en grande famille », a ajouté Savary.

Jennifer Boyd n’en est qu’à sa deuxième saison avec le Double G. Elle a rapidement gagné la confiance de ses joueuses et a réussi à apporter quelques changements dans leur façon de travailler. L’an dernier était en quelque sorte une transition, mais cette année l’entraîneuse avoue qu’elle s’attendait à connaître une bonne saison. « Je savais que notre équipe était plus forte que l’an dernier. Plusieurs joueuses sont revenues pour jouer pour une cinquième année et puis l’arrivée de Copeland-Dinan comme recrue a donné un bon coup de pouce. Aussi, toutes les joueuses se sont entraînées avec intensité », a affirmé la récipiendaire du prix d’entraîneur de l’année du RSÉQ.

Les Gee-Gees seront à Guelph la fin de semaine prochaine pour le championnat national. D’ici là, les joueuses comptent bien se préparer, afin de donner le meilleur d’elles-mêmes lors de cet important tournoi.

« On va essayer de se reposer un peu, mais dès demain [dimanche], nous serons sur le terrain pour un entraînement », a souligné la recrue Copeland-Dinan.