Initiative pour contrer la violence sexuelle
The Varsity, Université de Toronto
L’administration de l’Université de Toronto (U of T) a annoncé, jeudi dernier, vouloir développer une « réponse coordonnée » à la violence sexuelle sur son campus. Ce plan deviendrait le « Advisory Committee to President and Provost on Preventing and Responding to Sexual Violence ». L’annonce fait suite à une série d’initiatives en Amérique du Nord voulant s’attaquer aux problèmes de violence sexuelle sur les campus universitaires et dans les milieux scolaires du secondaire. Plusieurs événements ont mis une pression additionnelle sur l’administration de l’U of T de développer une stratégie afin de contrer la violence sexuelle.
Hausse des droits scolaires pour les étudiants internationaux
The Ubyssey, Université de la Colombie-Britannique
Le Bureau des gouverneurs (BDG) de l’Université de la Colombie-Britannique a adopté une motion à l’effet d’une hausse de 10 % des droits de scolarité pour les étudiants internationaux, mardi dernier. Cette motion inclut également une hausse de trois pourcents pour les quatre prochaines années. Avant le vote, le président du BDG, John Montalbano, a dit comprendre les difficultés financières que pose la situation estudiantine mais que la priorité de l’Université était le maintien d’un niveau d’éducation élite. « Nous avons voté en considérant le meilleur intérêt de l’Université », a expliqué Montalbano. Cette augmentation des frais de scolarité serait due au désinvestissement du gouvernement provincial en éducation.
Concordia encourage l’énergie durable
The Link, Université Concordia
La Fondation de l’Université Concordia, gestionnaire du plus important fonds d’investissement de l’institution montréalaise, a annoncé, le 26 novembre dernier, un investissement d’une partie de son capital dans des compagnies se préoccupant de l’environnement. En effet, l’Université a émis par communiqué qu’elle réservera cinq millions de dollars de la Fondation à l’intention d’un fonds favorisant l’énergie durable. Cette décision pourrait se concrétiser d’ici le mois de janvier 2015. « C’est bien que l’Université reconnaisse que les énergies fossiles ne sont pas durables, mais le processus de désinvestissement ne se fait pas du jour au lendemain », affirme Anthony Garoufalis-Auger, vice-président à la mobilisation externe du Syndicat étudiant de l’Université.