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Actualités

Revue de presse universitaire

17 janvier 2013

– Par Joane Viard –

S’exprimer par l’aérosol

Le Délit, McGill University

Le Délit a rencontré un graffeur montréalais connu, à ses débuts, sous le pseudonyme de « Dre ». Maintenant, son nom est « Earth Crusher ». Son personnage, que l’on retrouve dans plusieurs de ses œuvres, représente le capitalisme et a été inspiré du film American Psycho. « Earth Crusher » s’inspire aussi des œuvres de Barry McGee pour réaliser ses graffitis. Ce personnage représente une « contre-attaque » face à la société capitaliste, « une société où règne l’avarice », selon lui. Sa première œuvre a été réalisée près d’un pont, où il a esquissé la tête d’un robot, qui est ensuite devenu son personnage. Même si « Earth Crusher » a déjà eu quelques problèmes avec les autorités, le graffiti demeure son moyen d’exprimer ses émotions. En plus de Montréal, il a aussi peint à Toronto, à Halifax et à Vancouver. Par contre, il croit que Montréal est le point d’intérêt central du graffiti au Canada.

 

Jouer pour une bonne cause

Brunswickan, University of New Brunswick

Le 1er février 2013, l’équipe de basketball féminin de l’Université du New Brunswick, les Varsity Reds, participera à la levée de fonds intitulé Shoot for the Cure. Celle-ci a pour but de trouver un remède au cancer du sein. L’année dernière, deux joueuses de l’équipe de basketball, Kristen Johnson et Tilly Ettinger, ont coupé leurs cheveux pour en faire un don. Cette année, deux nouvelles volontaires le feront à leur tour, afin de montrer leur support à celles atteintes du cancer du sein. Ce programme a déjà amassé 512 394,58 $ cette année. Pour cette édition, les 44 équipes universitaires de basketball féminin au pays participeront à la levée de fonds.

 

Appels gratuits, de Calgary à l’Inde

The Weal, SAIT Polytechnic

Trois étudiants d’origine indienne de l’Université SAIT Polytechnic à Calgary vont bientôt lancer leur propre entreprise, Synqh Telecom. Celle-ci offrira à ses clients des appels téléphoniques gratuits à partir de Calgary vers le Canada, les États-Unis et l’Inde. Les revenus de l’entreprise proviendront de publicités de 15 secondes que les clients devront écouter avant de compléter leur appel. Selon eux, le téléphone est une bonne manière pour les annonceurs de retenir l’attention d’une personne. Et ils comptent sur l’attrait de la gratuité pour les utilisateurs, afin de populariser leur service. Selon Sutej Bath, l’un des fondateurs du projet, une facture typique pour appeler en Inde est de 30 $. Pour l’instant, les intéressés peuvent s’inscrire sur le site internet de l’entreprise, freecalling.ca, qui les avertira dès que le service sera opérationnel.

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