Revue de presse : L’activisme étudiant, d’ici et d’ailleurs
Par Frédérique Mazerolle
Mobilisation contre la fermeture partielle du centre de stabilisation Lighthouse
The Sheaf, Université de la Saskatchewan
Le 22 octobre dernier, des centaines de militant.e.s, de l’Université de la Saskatchewan, accompagné.e.s par le candidat à la mairie de Saskatoon, Charlie Clark, ont décidé de prendre la rue pour dénoncer les dernières actions du gouvernement provincial quant aux coupures financières du centre de stabilisation Lighthouse. Ce centre vient en aide aux consommateurs de drogue n’ayant pas besoin d’aide médicale immédiate. À cause des dernières coupures, le centre a dû réduire ses heures d’ouverture de 24 à 16 heures, en plus d’avoir à couper au niveau des ressources humaines. Une pétition à ce sujet circule présentement sur le web, et a récolté plus de 13 000 signatures.
Un tatouage pour dénoncer les changements climatiques
The Dalhousie Gazette, Université Dalhousie
Près d’une quinzaine d’étudiant.e.s de l’Université Dalhousie ont décidé de montrer leur mécontentement quant à l’utilisation des énergies fossiles en se faisant tatouer par l’artiste de stick-and-poke et étudiante Mia Feldbruegge. Le tatouage comme tel est un numéro à trois chiffres, communément appelé « tache de naissance », qui représente la quantité de gaz carbonique qui était présente dans l’air au moment de la naissance de la personne tatouée. Le taux actuel est de 400 PPM.
Le Collège Camosun refuse de participer à la journée d’action de la FCÉÉ
The Nexus, Collège Camosun
Le 2 novembre dernier, des associations étudiantes de partout au Canada se sont mobilisées contre les hausses des frais de scolarité en se joignant au mouvement national de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants (FCÉÉ). Cependant, ce n’était pas le cas du Collège Camosun, qui a refusé de s’y joindre en raison de sa non-reconnaissance de la FCÉÉ. La présidente du syndicat national, Bilan Arte, a dénoncé les actions de la Société étudiante du Collège Camosun (CCSS), déclarant qu’il s’agissait d’« une opportunité perdue ». Rappelons que la CCSS est présentement en plein processus de désaffiliation de la FCÉÉ.