Revue de presse
Par Frédérique Mazerolle
Les docteurs seraient en mauvaise santé à l’Université de l’Alberta
The Gateway, Université de l’Alberta
Selon les résultats d’une étude réalisée par Doug Klein, professeur associé à la Faculté de médecine et de dentisterie, la majorité des médecins travaillant à l’Université de l’Alberta ne suivrait pas les consignes nécessaires pour être en bonne santé. Publiées dans le dernier numéro de la revue Le médecin de famille canadien, les recherches de Klein démontrent que, selon les données recueillies auprès de 176 docteurs, 63% d’entre eux se disent des modèles à suivre pour leurs patient.e.s, alors que la qualité de leur alimentation et leur niveau d’activité physique sont sous la moyenne. À la suite du dévoilement des résultats de sa recherche, Klein espère que les professionnels de la santé de l’Université de l’Alberta prendront la peine d’améliorer leur mode de vie.
Un vent de changement pour la politique 16
Montréal Campus, Université du Québec à Montréal
Après quelques mois de relatif silence, le comité de révision de la politique en matière de lutte contre le harcèlement sexuel à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a annoncé que des modifications seraient apportées à celle-ci. L’annonce a été faite par Geneviève Pagé, professeure au Département de science politique, lors d’une conférence dans le cadre de la Semaine de prévention du harcèlement et de la culture du viol organisée par le Comité des femmes du Syndicat des étudiant.e.s employé.e.s. Suite à ces modifications, la politique 16 devrait englober toutes les formes de violence sexuelle et de sexisme. Le comité a également dénoncé l’abolition du poste d’intervenante en relation d’aide spécialisée auprès des victimes d’agression sexuelle.
Le directeur de l’École de travail social de Ryerson doit quitter son poste, selon le Black Liberation Collective
The Eyeopener, Université Ryerson
Des membres d’un nouveau collectif d’activistes militants contre la discrimination des personnes de couleur, le Black Liberation Collective (BLC), auraient demandé, par l’entremise d’une lettre ouverte, la démission immédiate du directeur de l’École de travail social de l’Université Ryerson, Henry Parada. Selon un incident rapporté par le BLC, celui-ci aurait émis des propos racistes, discriminatoires et misogynes envers des femmes noires. Reconnaissant que l’Université Ryerson a grandement travaillé à enrayer la discrimination des personnes de couleur, le collectif demande à ce que l’Université et l’École de travail social présentent des excuses publiques, ainsi que des solutions à ce problème.