Inscrire un terme

Retour
Actualités

Au revoir chez soi ; bonjour l’ailleurs !

Crédit visuel : Andrey Carmo – Directeur artistique

Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste 

Pour changer d’air, découvrir une culture, s’enrichir d’expériences ou pour faire face à de nouveaux défis ; les raisons qui incitent les étudiant.e.s à compléter des échanges internationaux sont multiples. 

Entre l’envie et le départ, chaque étape a son importance. Celles-ci deviennent parfois des obstacles qui freinent bon nombre d’étudiant.e.s à entreprendre les démarches pour une session à l’extérieur du pays.

L’Université d’Ottawa (U d’O) entretient plusieurs partenariats bilatéraux avec d’autres universités à travers le monde. Différents types de séjours sont possibles : court terme, long terme ou programme d’été. 

Certaines universités offrent des cours en anglais ou en français. Pour plus d’options, il vaut mieux connaître la langue du pays, avertit Michelle Nowlan, conseillère à la mobilité au Bureau international de l’U d’O.

Séduisant, mais impopulaire

Nowlan explique que le désir de vivre une expérience étudiante ailleurs est la principale raison des échanges internationaux. Des étudiant.e.s partiraient aussi pour apprendre une nouvelle langue ou pour suivre des cours qui ne s’offrent pas à l’U d’O.

Elsa Dujardin, étudiante en psychologie, complète actuellement le processus pour un échange, en hiver 2021, en Suisse. Étudiante internationale à l’U d’O, elle est déjà consciente de la richesse des échanges internationaux, notamment sur le plan relationnel. « Avant l’immigration, je ne trouvais pas ça nécessairement facile de me faire des ami.e.s. Et maintenant, j’y arrive parce que j’étais seule, il a fallu que j’aille vers les autres », commente-t-elle.

L’expérience internationale serait aussi une qualité que recherchent les employeurs. « C’est une expérience qui aide les étudiant.e.s à se démarquer sur le marché du travail », ajoute Nowlan

Avant, pendant, et après

Le processus d’inscription peut être long. « J’ai commencé le processus cet automne et je fais mon échange en hiver 2020 », confie Dujardin.

« J’ai trouvé assez compliqué de trouver l’équivalence d’un cours de l’U d’O dans mon université d’accueil », admet Dujardin. Les côtes de cours n’étant pas les mêmes, il faut parfois contacté l’Université en question. Elle raconte que les étudiant.e.s doivent également effectuer par eux-mêmes les correspondances de leurs cours avec les établissements d’accueil. Elle fait remarquer qu’il est facile d’obtenir de l’information et de l’aide au Bureau des échanges internationaux en cas d’interrogations particulières. 

Nowlan explique que peu d’étudiant.e.s partent à l’étranger. Selon elle, ce faible ratio serait dû en partie à la qualité des possibilités d’emplois dans la région de la capitale nationale. « Si tu dois laisser tomber ton emploi pour partir en échange, tu vas probablement préférer rester ici », justifie-t-elle. 

Elle ajoute que le facteur financier et celui de la santé sont aussi des raisons pour lesquelles les étudiant.e.s n’iraient pas de l’avant. « On est bien ici au Canada. Ce n’est pas tout le monde qui a envie de partir », lance-t-elle.

Bien que certain.e.s soient plus frileux à tenter l’expérience internationale, les échanges internationaux sont des choix d’études prisés par les étudiant.e.s qui souhaitent acquérir de l’expérience et sortir de leur zone de confort. Pour d’avantage d’informations, le Bureau international se situe au pavillon Tabaret, pièce M386. En raison des nouvelles mesures de sécurité prises par l’Université, il est aussi joignable en ligne jusqu’à la fin du semestre.

Imprévus – COVID-19

Dans les circonstances actuelles, La Rotonde ne peut omettre d’aborder la question des imprévus. Jamie Bruce, étudiante actuellement en échange en Espagne est en ce moment en confinement préventif. Elle continue à suivre ses cours en ligne.

Certaines universités ont renvoyé leurs étudiant.e.s à la maison. Bruce confie qu’elle craint devoir être rapatriée à Ottawa « On veut rester. Le virus est partout de toute façon. C’est la panique de tout le monde qui empire la situation », confie-t-elle. Elle se dit inquiète, de voir les compagnies d’avions annuler leurs vols en Europe. « Je me demande comment je vais retourner dans mon pays d’origine », se préoccupe-t-elle.

L’U d’O a officiellement demandé à ses étudiant.e.s de revenir à Ottawa. Selon Radio-Canada, le premier ministre a annoncé lundi dernier la fermeture des frontières « à presque tous les étrangers », exception faite des Américain.ne.s, du moins « pour l’instant ». Bruce se trouve encore en Espagne et elle ne pense pas qu’elle pourra pas revenir avant la fermeture des frontières. 

Radio-Canada indique aussi qu’il existera des exceptions : « concrètement, seuls les citoyen.ne.s canadien.ne.s, les résident.e.s permanents, les membres d’équipages, les diplomates et ceux dont la famille est canadienne pourront continuer d’entrer au pays ». 

Si vous êtes étudiant.e à l’étranger et que vous ne pouvez pas revenir au Canada en raison des restrictions concernant les voyages, l’U d’O vous demande de communiquer avec le Service du registraire pour trouver une solution. 

L’université recommande fortement à tou.te.s les membres de sa communauté qui se trouvent à l’étranger de s’inscrire sur la liste du registre des séjours à l’étranger de l’U d’O. Pour être informé.e quotidiennement des développements quant au COVID-19, les Candien.ne.s ont la possibilité de recevoir l’information à ce sujet quotidiennement en s’inscrivant ici.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire