– Par L’équipe du SCFP 2626 –
Les négociations en cours entre le Syndicat des étudiant.e.s employé.e.s de l’Université d’Ottawa (SCFP 2626) et l’Université font l’objet de la première page de l’édition du 3 février du journal La Rotonde et de l’article « Les négociations avec l’U d’O ajournées » (p. 4), de Sinda Garziz. Les renseignements rapportés par La Rotonde ne reflétant pas entièrement la situation actuelle, l’équipe du SCFP 2626 souhaite corriger quelques erreurs afin d’éviter toute confusion parmi nos membres.
Tout d’abord, La Rotonde annonçait en page couverture que les négociations entre le SCFP 2626 et l’Université d’Ottawa étaient au point mort. De plus, l’article en page 4 laissait savoir que les négociations avaient été ajournées, que le Syndicat avait « quitté la table des négociations » et qu’une grève était « assez probable ».
Or, le processus de négociation est toujours en cours : nous n’avons pas quitté la table, les négociations progressent (quoique lentement), et toute grève éventuelle du SCFP 2626 ne surviendrait qu’à la demande des membres lors d’une assemblée générale. Si les négociations tombaient au point mort, nous serions les premiers à l’annoncer.
De plus, bien qu’il soit vrai que nous demandions un « partage de la responsabilité » des coûts entre l’Employeur et les employé.e.s en ce qui concerne l’assurance santé et dentaire, il n’en est rien pour l’assurance-voyage. Nous nous battons présentement afin d’assurer que l’Employeur ne puisse pas refuser d’assurance aux assistant.e.s d’enseignement et de recherche qu’il choisit d’envoyer sur le terrain, quelles que soient les circonstances. Quant aux congés parentaux, l’article fait fausse route à ce sujet. Nous demandons la mise en place d’un congé de maternité qui ne pousse pas à la précarité, et qui soit comparable à celui offert aux autres employé.e.s sur le campus.
Par ailleurs, nous souhaitons préciser que Sean Kelly n’est pas « président syndical » mais bien coordonnateur syndical du SCFP 2626. Le poste de présidente du Syndicat est occupé par Isabelle Hétu depuis mai 2013.
Les négociations en cours sont d’une grande importance afin d’assurer de meilleures conditions de travail pour les assistant.e.s d’enseignement et pour empêcher la création d’une sous-classe de travailleurs et travailleuses sur le campus. Nous invitons donc nos membres à jeter un œil régulièrement à notre site (2626.scp.ca) afin d’obtenir les nouvelles et informations les plus récentes.
N’hésitez-pas à nous contacter pour toute question concernant les négociations en cours.
L’équipe du SCFP 2626
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Réponse du rédacteur en chef, Ghassen Athmni
Chère équipe du SCFP 2626, nous vous remercions d’avoir partagé vos pensées avec nous.
Nous souhaitons aussi apporter quelques clarifications concernant notre couverture de la question des négociations entre le syndicat et l’Université.
En ce qui concerne la Une, l’expression « au point mort » ne veut en aucun cas dire que les négociations sont rompues, mais plutôt qu’une solution n’avait pas été trouvée lors de la séance de négociation précédant la semaine de publication de l’article.
Par rapport à la position de Sean Kelly, une erreur a été commise par inadvertance, le texte tel que soumis par l’adjointe actualités Sinda Garziz précisait qu’il s’agissait du coordonnateur, malheureusement faute d’attention, l’information a été modifiée par erreur. D’ailleurs, dans le même article, nous faisons référence à Isabelle Hétu comme étant la présidente.
Concernant le fait que nous ayons affirmer que SCFP avait quitté la table des négociations, il suffit de lire le reste de la phrase que je cite ci-après : « le Syndicat a quitté la table des négociations avec la promesse d’avoir plus d’informations qui vont lui permettre de se préparer en conséquence pour la prochaine séance de négociation .»
Pour finir, ce qui est de la probabilité de grève, ce sont des propos recueillis auprès de Mme Hétu qui nous ont amenés à publier ces affirmations.
La ligne éditoriale de La Rotonde inclut la défense et la valorisation du travail syndical en tant que vecteur de progrès. Si nous avons commis quelque erreur dans l’article en question, nous ne voulions en aucun cas léser le SCFP 2626 et nous lui présentons donc nos plus plates excuses, en particulier pour l’erreur factuelle concernant le poste de M. Kelly.