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Retour en personne, 5G sur le campus et rapport sur la santé mentale au Bureau des gouverneurs

Crédit visuel : Archives

Article rédigé par Camille Cottais – Cheffe du pupitre Actualités

Ce lundi 31 janvier a eu lieu virtuellement la première réunion de l’année 2022 du Bureau des gouverneurs (BDG) de l’Université d’Ottawa (U d’O). Ont notamment été abordés le retour sur le campus en pleine manifestation, les mesures sanitaires et le rapport de progrès sur la santé mentale et le mieux-être.

Une rentrée mouvementée

Le recteur de l’U d’O Jacques Frémont assume sa décision de maintenir le retour en présentiel malgré les violentes manifestations ayant eu lieu dans la capitale nationale. Il a déclaré que les membres du personnel seront cependant contraint.e.s de rester chez elles.eux, et ce, tant que les déplacements ne seront pas fluides.

Il souligne néanmoins que la situation n’a pas été facile, notamment pour les étudiant.e.s en résidence, ainsi que pour les étudiant.e.s LGBTQI+, racisé.e.s, juif.ve.s et musulman.e.s qui ont parfois été la cible de cette manifestation d’extrême-droite. Frémont a déploré les actes de racisme et d’intimidation ayant eu lieu, ainsi que la fermeture de la clinique de vaccination Minto qui marque, selon lui, « une victoire des anti-vaccins ».

« Les gens non vacciné.e.s n’ont pas leur place sur le campus », où la double vaccination est obligatoire, a déclaré Frémont en référence aux tentatives d’introduction des bâtiments de l’Université par les manifestant.e.s. Le contrôle d’accès aux stationnements et aux propriétés de l’U d’O sera renforcé pour éviter que la situation se reproduise.

Pas de nouvelles mesures sanitaires

La provost et vice-rectrice aux affaires académiques Jill Scott a soutenu que le retour sur le campus se faisait en respect des mesures sanitaires et que l’Université restait en contact constant avec les autorités de santé publique. Elle s’est réjouie de la diminution de la vague de contaminations et s’est déclarée confiante quant au retour sur le campus.

La politique vaccinale reste donc la même, deux doses de vaccins, la troisième dose étant fortement encouragée, mais non obligatoire. Les autres mesures restent également les mêmes : masques médicaux, distanciation sociale dans toutes les salles de classe et auto-évaluation à remplir chaque jour pour se rendre sur le campus.

Face à une question demandant pourquoi l’U d’O ne demandait pas à la communauté de porter les masques qui protègent le mieux et d’effectuer leur dose de rappel de vaccin, Scott a répondu que l’Université suivait les politiques publiques, qui ne préconisent pas l’usage des masques KN95 ni de rendre obligatoire la troisième dose de vaccin. « Nous sommes confiant.e.s que les masques médicaux sont suffisants pour protéger notre communauté », a-t-elle ajouté.

Santé mentale et diversité raciale

Elizabeth Kristjansson, la conseillère universitaire en santé et bien-être de l’U d’O, a présenté au BDG le rapport annuel de progrès sur la santé mentale et le mieux-être. Kristjansson avait soumis le premier rapport en juillet 2020, pour répondre à la crise de santé mentale qui avait eu lieu sur le campus en 2019, durant laquelle plusieurs étudiant.e.s avaient mis fin à leurs jours.

Le rapport contenait 12 recommandations visant à améliorer la santé mentale et le bien-être des membres de la communauté uottavienne, telles que la création d’un carrefour virtuel du mieux-être, le renforcement du partenariat avec les organismes de proximité et les hôpitaux, ou encore des formations supplémentaires pour le corps professoral et le personnel de l’Université.

Le rapport qu’elle a présenté lundi informe quant à lui des progrès de l’U d’O au regard de ces 12 objectifs et définit les priorités pour les mois à venir. L’un des points soulevés lors de la réunion a été la diversité raciale au sein des conseiller.ère.s en santé mentale, du personnel de soin, mais aussi des professeur.e.s. Frémont a souligné les initiatives de l’Université en ce sens, comme l’embauche de deux conseiller.ère.s racisé.e.s, le lancement du projet pancanadien sur la santé des personnes noires, ou encore la mise en place de groupes d’entraide pour étudiant.e.s racisé.e.s.

Quant à la diversité du corps professoral, Scott a affirmé que 50 % des embauches de l’U d’O en 2021 concernait des personnes racisées et que cinq postes ouverts actuellement sont réservés à des personnes racisées. Selon elle, les exigences du gouvernement fédéral sur cette question sont largement dépassées par l’Université.

Finalement, Frémont a annoncé une entente de six millions de dollars entre l’U d’O et Telus afin d’installer la 5G sur le campus, ce qui permettra selon lui la transformation des activités de recherche et d’enseignement.

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