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Sports et bien-être

Résumé de saison : volleyball La fin d’une ère à Ottawa

– Par Moussa Sangaré-Ponce –

Stephanie Theiler, Kelsie et Myriam English ont accompli beaucoup de choses pour le programme de volleyball féminin lors des dernières cinq saisons. Elles ont mené l’équipe à trois médailles d’argent, une de bronze et une d’or au niveau provincial, à des participations aux nationaux, tout en établissant des records et une culture à l’intérieur du vestiaire qui sera difficile à remplacer. Les championnats nationaux étaient une dernière chance pour les femmes de remporter une médaille au niveau national, mais malheureusement pour elles une défaite contre la deuxième meilleure équipe au pays a empêché les femmes d’avoir la fin tant espérée.

Depuis le début de la saison les Gee-Gees n’avaient qu’un seul but, se rendre aux nationaux. Malgré des défaites pour commencer la saison, Ottawa a dominé les Sports universitaires de l’Ontario (SUO). Le Varsity Blues de Toronto a tout de même donné le plus de troubles aux femmes. Toronto a battu les femmes en trois manches au pavillon Montpetit, tout de même le Gris et Grenat a pu se venger en donnant au Varsity Blues sa première défaite de la saison en février lors d’une visite à Toronto. Par contre, l’équipe torontoise a remporté le seul match entre les deux équipes qui comptait : la finale provinciale. Ottawa s’est néanmoins qualifié pour le championnat national.

En première ronde du tournoi, Ottawa a fait face aux Pandas de l’Université de l’Alberta. Les Pandas étaient classées deuxièmes au pays et ont montré pourquoi en obtenant une victoire facile contre le Gee-Gees, en trois manches. Avec cette défaite, le Gris et Grenat allait maintenant participer au tournoi de consolation. La formation ottavienne allait maintenant affronter Dalhousie. Des solides performances de Kaly Soro, Myriam English et Alix Durivage ont permis à l’équipe de jouer pour la cinquième place. La finale de consolation a opposé Ottawa aux Thunderbirds de UBC.

En 2014, UBC a terminé en deuxième place aux nationaux ce qui a mis fin à un règne de six ans comme championnes nationales. Pour les sœurs English et Stephanie Theiler, ce match serait une chance de terminer leurs carrières avec une victoire tandis que pour le reste de l’équipe c’était une occasion de prouver qu’elles pouvaient jouer avec une puissance nationale. Le match s’est fini en trois manches (25-20, 25-22, 25-22). Sur un kill puissant, Myriam English a donné le point gagnant et la victoire pour une dernière fois à son équipe. « Tu finis avec de la fierté », partage l’entraineur-chef Lionel Woods après la victoire.

Bien positionnées

Lors du gala honorant les volleyeuses étoiles avant le tournoi, Myriam English a été nommée à la première équipe du Sport interuniversitaire canadien. Maintenant que sa carrière ainsi que celles de sa jumelle Kelsie English et Stephanie Theiler sont terminées, il serait possible de croire que c’est le début du déclin du volleyball à Ottawa. Ça serait probablement le cas si Lionel Woods n’aurait pas passé les trois dernières années à trouver la relève. La saison prochaine, le flambeau sera passé à Kaly Soro et Kira Tome. La recrue Sabrina Roy sera aussi clé puisque c’est sans doute elle qui remplacera Stephanie Theiler au poste de libéro. Malgré le fait qu’elle ne sera qu’à sa deuxième année, comme recrue Roy a très bien joué pour les Gee-Gees cette année étant même appelée lors de moments clés pour Ottawa cette saison.

Même si la période de transition sera presque inexistante pour les femmes, la question sera encore la même. Comment est-ce qu’Ottawa peut avancer à la ronde des médailles au niveau national? Les Gee-Gees se sont encore contentées d’un match de consolation. Le Gris et Grenat joue un style de jeu physique qui lui permet de dominer ses adversaires ontariennes. Par contre, les femmes ont de la difficulté contre des équipes qui jouent le même style de jeu ou qui y ajoutent de la vitesse. La défaite en première ronde des nationaux en 2014 contre Manitoba et les défaites contre Toronto et l’Alberta cette année en sont la preuve. Il y a sept mois d’ici la pré-saison pour Ottawa et malgré le fait qu’il n’y a pas beaucoup de questions autour de l’équipe, celles qui sont présentes ne peuvent pas être ignorées.

 

 

 

 

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