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Par : Charley Dutil – Journaliste
Le 16 novembre, le ministre des Relations avec les autochtones et de la réconciliation de l’Ontario, David Zimmer, a diffusé un communiqué de presse visant à célébrer la mémoire de Louis Riel et à souligner les initiatives financières du gouvernement Wynne comme « le Fonds de développement Métis Voyageur ». Alors que Zimmer affirme sa volonté « à faire le voyage de la réconciliation avec » le peuple Métis, La Rotonde revient sur les fonds et les services à disposition de la communauté autochtone.
Louis Riel, un héros national ?
Maintenant reconnu comme un héros de la cause Métis et comme symbole de résilience, Zimmer décrit Louis Riel comme un acteur essentiel « dans la campagne pour faire reconnaître les Métis comme un peuple distinct » et souligne que « beaucoup de Métis ont encore l’impression d’avoir un lien avec la résistance qu’il a dirigée dans les années 1870 et 1880 ».
Inciter les Métis à entreprendre
Tandis que le bureau du ministre Zimmer n’a pas donné suite aux demandes d’entrevues et aux questions qui lui ont été adressées, Zimmer fait mention dans son communiqué du fonds de développement Métis Voyageur. Selon son communiqué, « [le fond] alloue à des entrepreneurs et entreprises métis des subsides pour étendre leurs activités, créer et innover ».
Le Ralliement national des Métis a quant à lui simplement renvoyé à son site internet qui stipule que « [le fonds] offre des modes de financement préférentiels et de l’aide en développement des affaires. Le tout peut vous aider à lancer votre entreprise métisse ontarienne ».
Services spécialisés
L’Université d’Ottawa (U d’O) offre un centre de ressources dédié aux étudiant.e.s autochtones et Métis. Selon la Directrice des affaires autochtones de l’Université, Tareyn Johnson, le Centre des ressources autochtones offre aux étudiants Métis « des conseillers en orientation, des ainées en résidences, des activités culturelles, du mentorat, de l’aide à trouver des opportunités de coop ».
Johnson explique alors que « l’Association des étudiants autochtones ainsi que l’association des étudiants en droits autochtones et le centre des ressources autochtones travaillent ensemble pour s’assurer que les élèves aient le plus de services possible qui satisfassent leurs besoins ». Finalement, Johnson précise que le centre « organise des événements sociaux pour les étudiants autochtones et Métis où de la nourriture de leur culture est servie ».