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Arts et culture

Réponse à : Conseil pour un mauvais poète de Mme Fifi

Par l’intrusif et exilé M.Coco, correspondant insulo-cosmopolitain, bachelier es lettre et pigiste impigeable pour le compte de La Rotonde.

En tant que lauréat du prix littéraire 2013 (c’est une gloriole que je ressasse fréquemment) j’ai cru en mon devoir de répondre à cette infâme Mme. Fifi qui, comme à son habitude, parlait il y a quelques semaines de choses et d’autres sans doute (ce qui en soit est très bien) mais dont tout un chacun se calisse éperdument. Du haut de mes contreforts escarpés et outremontois je sombrais depuis quelques temps déjà dans la stupeur de l’inactivité intellectuelle, taraudé par cette angoissante question : « que sont mes vieux chums devenus ? » quand je fus agréablement surpris d’apprendre, par une de mes antennes restée en Outaouais, que sévissaient encore publiquement et dans les colonnes de la respectée Rotonde, les pires illisibles étourderies toujours frappée du sceau de cette jeune brune. J’ai trouvé la chose, il va sans dire, d’un infini bon goût et d’un drôle consommé.

Pour des raisons d’éloignement, de phtisie aggravante et de quadruple scoliose, il me sera également impossible d’être en lice pour le prestigieux prix de cette année. Je souhaite néanmoins la très bonne chance à tous et parraine l’évènement de ma bonhommie télépathique. En ce qui concerne les conseils prodigués par ma dévouée collègue à votre intention (ardents lecteurs du département des lettres), je juge qu’ils sont honorables, bienfaisants et judicieux et qu’ils émanent très surement d’un génie affermit, grandiose et humble.

C’est au sujet plutôt de cette jeune Fifi elle-même qu’une mise au point me semblait nécessaire. Je crains qu’entre elle et moi le contentieux soit devenu extrême et que cette insolente colérique se soit inventée une sorte de haine à mon égard. Je m’en afflige absolument et seuls la solitude masturbatoire et le théâtralisme schyzomaniaque de cette juvénile tourmentée peuvent en être la cause. Je n’ai rien à dire ni à souhaiter à cette donzelle qui ne soit de la meilleure envolée, de la plus pure sympathie à son égard et du plus gigantesque respect pour son esprit d’élite. Puisse-t-elle le savoir. Autrement, je vous souhaite à tous une excellente session universitaire, particulièrement à vous, dévoués professeurs.

– Monsieur Coco

 

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