– Par Léa Papineau Robichaud –
La formation montréalaise Plants and Animals était à la Nature Nocturne du Musée canadien de la nature. Pour l’occasion, La Rotonde a posé quelques questions à Nic Basque, guitariste du groupe.
Comment le groupe a-t-il été fondé?
On joue ensemble depuis qu’on est à l’université. On étudiait les trois en musique à l’Université Concordia. On s’est rencontrés là-bas, on est devenus amis et on a commencé à faire de la musique ensemble à ce moment-là.
Si vous pouviez décrire votre groupe en seulement trois mots, quels seraient-ils?
Amitié, authenticité et risque.
Que pensez-vous de la scène musicale canadienne?
Il y a toutes sortes de groupes de partout qui semblent éclore dans chacune des villes et des provinces du pays, donc je pense que la scène est assez en santé en ce moment. Quand on va aux États-Unis, on voit souvent des noms de groupes canadiens sur les affiches de groupes qui suivent après nous autres. Bref, c’est une scène qui est en santé et diversifiée.
Est-ce que lorsque vous jouez aux États-Unis, c’est important pour vous d’être reconnus en tant que groupe canadien?
Je pense que ça nous importe peu. C’est plus d’être reconnus pour notre musique et ce qu’on fait. D’où on vient, je ne sais pas à quel point ça a une influence. C’est sûr qu’on est un groupe de Montréal. Notre identité, c’est la scène montréalaise plutôt que la scène canadienne.
Selon vous, est-ce que The End of That est votre meilleur album?
C’est dur à dire. Pour moi, le meilleur album c’est celui qui est à venir plutôt que celui qui est fait. On est en train de travailler sur un autre disque et pour moi c’est celui qui est le plus intéressant à mes yeux parce que je suis dedans et je pense à ça tout le temps. Je pense que chaque album a ses forces et ses faiblesses.
Contrairement aux autres albums, vous avez décidé de composer et de développer les chansons de ce dernier album avant d’entrer en studio. Pourquoi?
Je te dirais qu’on voulait plus faire un album qui sonnait, à la limite, comme une performance, même d’enregistrer tout live ensemble dans le studio. Donc, il fallait être plus préparé parce que c’était plus difficile après de retoucher les pièces, de les changer complètement. À ce moment-là, c’est ce qui nous intéressait. Je dirais qu’en ce moment on fait carrément l’inverse. On arrive plus désorganisés. On prend une pièce et on la vire à l’envers, donc je ne sais pas ce que la suite va être.
En tant que groupe, quel est votre plus grand rêve?
De continuer dans la même lignée, de rester le plus honnête possible et que notre musique soit appréciée par le plus de gens possible sans qu’on ait à faire des compromis artistiques. Je ne sais pas si c’est un rêve, c’est plus un objectif. Sinon, quelque chose qu’on aimerait faire c’est d’aller jouer en Asie ou en Océanie. Ça serait agréable d’aller faire des shows là-bas et de rencontrer des gens d’un peu partout.