– Par Ghassen Athmni –
La Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa a organisé lundi soir au Centre Universitaire Jock-Turcot, un débat portant sur le référendum qui se déroule de mardi à jeudi. L’évènement a été marqué par l’absence d’intervenant s’opposant à l’adoption des Asssemblées générales comme corps décisionnel suprême à la FÉUO. Officiellement, seul le camps du Oui s’est enregistré auprès du Comité des élections et mène campagne pour sa position.
Le débat s’est donc limité à des questions posées par les quelques étudiants présents (l’évènement se déroulant à 19h, il n’y avait pas foule au salon étudiant) au porte-parole de la campagne du Oui, Jean-Philippe Ouellet. Ce dernier a rappelé les points déjà exposés au cours des dernières semaines, en particulier la nécessité de redonner la possibilité aux étudiants d’influer directement sur les décisions de leur syndicat sans avoir à attendre qu’un représentant le fasse et que cette initiative est une tentative de remédier au manque d’engagement des étudiants ontariens, alors que la province enregistre les frais de scolarité les plus élevés du Canada.
Bien qu’un camps du Non, n’existe pas officiellement, certaines voix se sont élevés durant la journée sur les réseaux sociaux pour critiquer le fait qu’on ne donne pas la possibilité de s’exprimer à ceux qui s’opposent à l’adoption des AG. La modératrice du débat Melanie Large a appelé les personnes présentes au salon étudiant et partisanes du Non, à se présenter comme rhéteur pour équilibrer la balance. Un appel auquel personne n’a répondu.
Au cours de l’évènement , la question de l’appel au boycott a été soulevé, vu que toujours sur les réseaux sociaux, certains opposants aux AG ont appelé à l’abstention. Cette tactique pourrait engendrer l’invalidation des résultats, au cas où la participation n’atteint pas les 5 %. M. Ouellet a incité les deux camps à user de leur droit de vote pour cerner leurs spectres réels respectifs.