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Arts et culture

Récital de maîtrise- Des fleurs pour Lynn Peterson

8 septembre 2014

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Par- Samuel Poulin-

Lynn Peterson présentait, vendredi dernier, son récital de maîtrise au pavillon Pérez de l’Université d’Ottawa (U d’O). Devant une audience d’à peine quinze personnes, la trompettiste a pourtant fait vibrer la salle grâce à son programme qui a duré un peu plus d’une heure.

Sous la tutelle de la professeure Karen Donnelly, la musicienne-étudiante de l’École de musique de l’U d’O devait étaler tout son talent devant trois juges du programme de maîtrise. En fait, cette prestation s’agissait d’une étape importante pour Peterson, étant un des pré-requis pour l’obtention de son diplôme d’études supérieures.

C’est sous les applaudissements de la minuscule foule de la salle 109 que Peterson est entrée, accompagnée de Jean Desmarais, pianiste de renommée internationale.

Le duo a entamé le tout avec « Andante et Allegro » de Joseph Guy Ropartz et « Lied » d’Eugène Bozza, deux petites pièces qui ont su préparer l’auditoire au haut niveau de jeu dont il appréciera au cours de la soirée.

L’un des moments forts du spectacle fut sans contredit l’interprétation des « Siete canciones populares espanolas », soit les « Sept chansons folklorique espagnoles », une composition de Manuel de Falla datant de 1914, faisant montre de la belle complicité qui s’est installée entre Peterson et Desmarais. Tantôt fluide et harmonieuse, tantôt plus rythmée et enjouée, la pièce choisie par l’étudiante était certes le bon morceau pour lui permettre de dévoiler toutes ses compétences au cuivre.

Dès que les premières notes de sa trompette eurent retenti dans la pièce, avec le doigté expert de Desmarais à l’arrière-scène, il était bien évident que Peterson était suffisamment préparée. Comme de fait, elle s’est notamment démarquée par son calme et son sang-froid impénétrable, et ce, tout au long de sa performance sans faille.

Suite à un court entracte, et sous de nouveaux applaudissements de l’audience, Peterson a poursuivi son concert avec « Rondo For Lifey », œuvre de l’Américain Leonard Bernstein, lui permettant cette fois de mettre en évidence ses habiletés à l’interprétation d’une mélodie plus dramatique.

Pour la fin, Desmarais a laissé sa place à Christa Lowry à la trompette, Mario Butler au cor, Cynthia Yuschyshyn au trombone et Murray Cuthbert au tuba pour épauler Peterson dans son exécution du « Quintet no. 1 en b mineur », du compositeur russe Victor Ewald.

C’est par cette percutante performance que l’étoile de la soirée a livré la dernière note d’un récital qui a assurément plu aux évaluateurs.

 

 

 

 

 

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