-Par Anaïs Elboujdaïni-
Même si aucune rénovation n’est prévue pendant l’été 2013, un comité travaille bel et bien à l’agrandissement de la cafétéria du Centre universitaire.
S’il est encore impossible de connaître le fournisseur alimentaire de l’Université d’Ottawa (U d’O), un comité se penche sur tout le processus de réaménagement de la cafétéria. Le Comité du réfectoire est composé de représentants étudiants de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), de l’Association des étudiant(e)s diplômé(e)s (GSAÉD), de l’Association des résidents de l’Université d’Ottawa (ARUO), de représentants de différents services de l’U d’O, des Services alimentaires, du logement, de la Vie communautaire ainsi que des immeubles.
Un besoin criant d’espace
Bien que l’information disponible auprès de la communauté universitaire soit en ce moment réduite, une chose est certaine, selon les intervenants: l’agrandissement de la cafétéria est nécessaire. Selon la présidente de l’ARUO, Kaitlynne-Rae Landry, le campus a vu sa population étudiante grandir très rapidement. « Il est clair que plus de services de ce côté-là sont nécessaires », indique-t-elle. « Les étudiants en résidence ont exprimé leur intérêt à l’idée d’avoir un réfectoire comme à l’Université Carleton », a soutenu la présidente de l’ARUO.
C’est également l’avis du vice-président aux finances de la FÉUO, Adam Gilani. Or, la question de la gestion ou du « contrôle » du Centre universitaire demeure.
Selon l’archiviste en chef de l’Université d’Ottawa, Michel Prévost, une ambigüité demeure depuis la création du Centre universitaire quant à son fonctionnement. « Les étudiants pensent qu’ils ont le droit de le gérer à cause du Fonds Jock-Turcot, alors que l’administration prétend aussi avoir le droit à sa gestion », explique-t-il. Année après année, des rapports sont présentés auprès de l’administration pour trancher sur la question de la gestion du Centre. Si le Fonds place l’argent des étudiants en fiducie depuis 1966, un tour dans les archives de l’U d’O ne permet pas apparemment de trancher sur la question.
Selon M. Gilani, l’agrandissement de la cafétéria, quoique nécessaire, repousse encore le moment où la discussion pourra avoir lieu entre l’administration et les étudiants. « Puisque [l’administration] va beaucoup investir dans les rénovations, ça va compliquer les discussions sur la gestion du Centre universitaire », confie-t-il.
Le forfait alimentaire obligatoire: encore trop tôt pour trancher
« Le comité fera des recommandations qui seront analysées afin de déterminer les meilleures options pour les étudiants », explique la gestionnaire des relations avec les médias, Caroline Milliard. « Aucune décision ne sera prise sans qu’au préalable les partenaires n’aient été consultés », ajoute-t-elle.
Pour Mme Landry, l’idée d’avoir un forfait alimentaire obligatoire pour les gens en résidence a en effet été soulevée par le comité. Selon elle, l’implantation d’un forfait alimentaire obligatoire ne serait pas en vigueur avant la rentrée de septembre 2014, au plus tôt. « De plus, c’est seulement une option pour le moment. Rien n’a encore été confirmé », soutient-elle.