Crédit visuel : Andrey Gosse
Par Clémence Roy-Darisse — Cheffe du pupitre Arts et culture
Le 19 septembre passé, de 10 h à 15 h, avait lieu la première foire des arts au pavillon Simard à l’Université d’Ottawa. L’événement donnait un avant-goût des différents services offerts à la Faculté des arts tout en récompensant celles et ceux qui y ont assisté.
Les kiosques de services étaient dispersés au sein de différents pavillons, pour un total de cinq salles mettant en valeur un thème précis.
Dans la salle Simard 125, les différentes opportunités de carrière, de bénévolat et d’expériences professionnelles étaient mises en valeur. Une autre salle faisait la promotion des différents services de santé mentale et physique, le Service d’appui au succès scolaire ainsi que les différentes opportunités de sport.
L’événement mettait aussi en valeur des services axés sur la réussite scolaire comme le Centre de ressources pour le bilinguisme, le Centre de ressources autochtones et le Centre de mentorat étudiant.
Une initiative récente
C’est Theodore De Bruyn, vice-doyen aux affaires étudiantes à la Faculté des arts, qui a eu l’initiative d’un tel événement. Il a d’abord contacté les représentants du Centre de mentorat puis l’équipe de communication et de marketing de la Faculté des arts afin de créer cet espace de rencontre entre les étudiant. e. s et les différents services.
L’idée consistait à créer un catalogue vivant des différentes ressources pour que les étudiant. e. s, de première année particulièrement, puissent connaître le plus de ressources en peu de temps. L’événement cherchait à faciliter l’insertion des premières années ainsi que leur expérience universitaire dès la rentrée.
100 étudiant. e. s s’étaient inscrits à l’avance et le vice-doyen exprime que lui et son équipe visaient 200 étudiant.e.s.
Un appât pour les étudiant.e.s
Afin d’inciter la communauté étudiante à participer, la Faculté a acheté 10 cartes cadeaux de 100 $ du Centre Rideau. Monsieur De Bruyn exprime en riant que cette initiative était en effet « pour attirer les étudiants […], c’est un petit gâteau ».
Il ajoute que 100 $ était une très petite somme pour le résultat escompté « si chaque étudiant qui en reçoit une s’implique dans un service par la suite, 1000 $ c’est un petit montant pour le résultat que ça donne ».
L’initiative semble fonctionner. Yasmine Hursault, étudiante française en échange à l’Université d’Ottawa pour deux semestres, au programme de communication et linguistique, raconte qu’une des raisons principales pour laquelle elle a visité la foire était pour gagner ladite carte-cadeau.
« J’ai appris des choses en allant parler aux personnes sur les stands […], mais je trouve que les activités restaient un peu statiques et qu’il n’y avait pas, de manière générale, beaucoup d’animation », résume-t-elle. Elle incite à revoir l’organisation de l’événement pour favoriser les échanges plus conviviaux.
Supporter le bien-être étudiant
Malgré le manque de dynamisme rapporté de l’événement, celui-ci a tout de même permis de faire connaître plusieurs organisations qui priorisent le bien-être des étudiant.e.s.
Si De Bruyn a un seul conseil à donner aux étudiant.e.s, c’est celui-ci; « cherchez les renseignements et aillez le courage de frapper à la porte ou d’envoyer un courriel. N’hésitez pas si vous avez des questions ou des inquiétudes ».
Il termine par réitérer que la porte est toujours ouverte à la Faculté des arts. « Parlez avec un mentor, allez au Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires, vous pouvez toujours vous présenter au comptoir des études de premier cycle », propose-t-il.
Selon le vice-doyen, si l’événement a obtenu le succès espéré, il sera probablement répété l’an prochain. C’est à suivre.