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Qu’en est-il du mouvement écologique à l’U d’O ?

24 novembre 2019

Crédit visuel; Loïc Gauthier Le Coz 

Par Noémie Calderon Tremblay – Journaliste

Les Tables rondes ÉCO sont une initiative du nouveau Centre du développement durable, créé par le Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO). Lors de sa première réunion, qui a prit vie le 21 novembre dernier, les étudiant.e.s ont exprimé leurs préoccupations et partagé leurs idées pour l’avancement du mouvement écologique sur le campus. 

Lors de cette première rencontre du Centre de développement durable, les étudiant.e.s ont exprimé une envie de voir collaborer les divers groupes à but écologique sur le campus. Ils et elles ont suggéré que le Centre collabore avec les clubs étudiants sur le campus pour mobiliser un plus grand nombre de bénévoles pour cette cause concernant la communauté étudiante dans son entièreté.

La Table ronde a été dirigée par Natasha Roy, commissaire aux affaires francophones du SÉUO.

Jonathan Rausseo, gestionnaire du développement durable de l’Université d’Ottawa (U d’O), a assisté à la rencontre afin de répondre aux questions des étudiant.e.s.

Du gaspillage sur le campus 

La question de la gestion des déchets est ressortie à de nombreuses reprises durant la réunion. Plusieurs participant.e.s ont remarqué un mauvais tri dans les poubelles du campus. 

Le gestionnaire de développement durable a recommandé aux étudiant.e.s d’envoyer des messages au Centre de développement durable pour déposer des plaintes. Il affirme que les plaintes et les demandes ont un impact et que celles-ci sont prises au sérieux par l’Université.

Rausseo a mit au clair que la faute ne revient pas toujours aux membres de la direction. Parfois, ce seraient les étudiant.e.s qui ne seraient pas prêt.e.s pour le changement, a-t-il expliqué. Celui-ci a ajouté que le Centre a tenté de rendre les cahiers de notes scolaires numériques et que cette initiative n’a pas vu un très grand succès car nombre d’étudiant.e.s s’y sont opposé.e.s, trouvant plus confortable d’avoir le matériel papier.

Un campus pollué de tasses jetables

Lors de la rencontre, les participant.e.s ont exprimé leur mécontentement vis-à-vis l’utilisation excessive de tasses à café jetables sur le campus. Mary Stuart, étudiante en études environnementales, a demandé s’il y avait la possibilité d’instaurer un système d’emprunt de tasses non jetables.

Rausseo a fait savoir que l’Université Carleton a déjà implémenté un système de ce genre. Selon lui, il s’agirait d’un projet réaliste qu’il souhaiterait voir naître à l’U d’O. Il informe que  l’Université jette une quantité énorme de tasses par jours, « environ 10, 000 » a-t-il précisé. 

La pression des pairs écologique

Rausseo a aussi invité les étudiant.e.s à publier des remarques sur les comportements non-écologiques via les réseaux sociaux. Il croit que « ce qui fonctionne le plus c’est le peer pressure », pour encourager les gens à changer leurs comportements.

La Commissaire aux affaires francophones a profité de la réunion pour annoncer qu’il est possible, jusqu’au 29 novembre, de déposer sa candidature pour le poste de coordinateur ou coordinatrice du centre de développement durable. Il est également possible d’envoyer des propositions destinées au Centre de développement durable sur le site web du Syndicat. 

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