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Quand les clubs et la FÉUO jouent au chat et à la souris

21 septembre 2015

Par David Beaudin Hyppia

Que ce soit pour le chant, pour les langues, ou pour la politique, des clubs sur le campus, il y en a pour tous. Alors qu’avait lieu du 14 au 18 septembre dernier la Semaine des clubs au Centre Universitaire, La Rotonde en a profité pour se pencher sur l’administration des centaines de clubs sous la tutelle de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO) et ses quelques dysfonctionnements.

Comment ça marche?

L’Université d’Ottawa compte plus de 250 clubs, à en croire la page web qui leur est consacrée sur le site de la FÉUO. Quand on regarde la liste, en revanche, on ne compte que 175 clubs. Beaucoup de clubs inscrits sont inactifs, et cela prend parfois du temps pour que leur nom soit retiré de la liste.

La FÉUO reconnait six catégories : les clubs scolaires, culturels, philanthropiques et humanitaires, politiques et de justice sociale, récréatifs, et religieux. Dans la liste se trouvent aussi fraternités, sororités et clubs athlétiques. De tout le campus, seuls deux clubs sont exclusivement francophones, la LIEU (Ligue d’improvisation étudiante universitaire) et la SEDFUO (Société étudiante de débats français de l’Université d’Ottawa).

Les présidents et membres doivent faire affaire avec la coordonnatrice des clubs, Gwen Madiba, pour accéder aux ressources disponibles, mais aussi avec le service Congrès et réservation, qui alloue des salles et des espaces.

Différents fonds sont disponibles selon les particularités des clubs. Les clubs doivent faire demande chaque année.

« Ainsi, un club peut réserver gratuitement 15 pièces par semestre pour ses activités et 10 tables pour faire sa promotion. Un club peut également recevoir jusqu’à concurrence de 1 000 $ en subventions pour ses activités (…) et bien d’autres ressources pour assurer son épanouissement », peut-on lire sur le site de la FÉUO.

Une relation avec l’administration tendue

Faire affaire avec la FÉUO est parfois une tâche à double tranchant : ce peut être excellent, ou tout simplement frustrant.

« L’année dernière nous avons reçu 2000 $ du fond des clubs, mais c’est parce que l’année d’avant nous n’avions jamais reçu de chèque. Ça a été un combat pour obtenir cet argent », raconte Chris Bernard, ancien président de la SEDFUO. « Le plus gros inconvénient de leur système de paiement, c’est qu’il exige des factures. Donc si ton club n’a pas de fonds de roulement, tu dois payer de ta poche sans nécessairement savoir quand tu vas te faire rembourser, ou même si tu vas avoir droit à un remboursement. »

Charline Guay, la nouvelle présidente de la SEDFUO, affirme cependant ne pas avoir eu de problème avec l’organisation. « À chacune des fois que j’ai contacté la FÉUO, j’ai reçu une réponse dans un délai raisonnable et une solution a été trouvée au problème », explique-t-elle. « Nous avons eu une complication avec Congrès et réservation, et nous n’avons eu besoin que d’un courriel pour tout régler avec l’aide de Gwen Madiba. »

Julien Michel, président de la LIEU, admet avoir eu un peu plus de difficultés. « C’est malheureusement avec difficulté que la LIEU parvient à obtenir réponses à ses demandes auprès de la FÉUO », affirme le président. « Malgré les problèmes récurrents occasionnés par la FÉUO lors des années passées, la LIEU va de l’avant avec sa saison 2015-16. »

La LIEU n’est pas le seul club à avoir eu des soucis de communication avec la FÉUO. D’autres présidents ont révélé avoir eu des problèmes similaires. Ils ont cependant voulu rester anonymes.

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