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Arts et culture

Que faire cet été dans la région ?

Par Maeve Burbridge et Miléna Frachebois, journalistes

L’été arrive à grands pas, le trimestre d’hiver se termine… Fini la déprime. La Rotonde prend l’initiative de vous proposer une sélection d’activités à faire cet été sans faire pleurer votre portefeuille.

Pour les amateurs d’arts visuels :

L’été 2019 s’annonce être une saison forte pour la scène artistique d’Ottawa. Les nombreuses galeries de la ville dévoilent une programmation qui touche à divers thèmes et styles d’art : collections conceptuelles, art numérique, collaborations interculturelles et bien plus. La Rotonde vous permet de rester à l’affût en offrant un sommaire de la saison en expositions.

La Galerie d’art d’Ottawa

La Galerie d’art d’Ottawa (GAO) présentera cet été 5 nouvelles expositions, soit Carbone + lumière de Juan Geuer, Culture enveloppante, réalisée par plusieurs artistes canadiens et australiens, Connexion de Cheryl Pagurek, Les écuyers de l’anarchie d’Howie Tsui, ainsi que l’exposition La débâcle de Jesse Stewart. Il sera non seulement possible de les apprécier gratuitement et pendant l’horaire flexible de 9 h à 21 h, mais une série de discussions avec les artistes, ouverte au public, sera également tenue par la galerie.

Véronique Couillard, de l’équipe des relations médiatiques de la galerie donne un avant-goût des expositions.

Selon elle, Carbone + lumière est « un mélange de science et d’art [avec] beaucoup d’aspects interactifs. Quand les gens [entrent] dans la salle, ils jouent avec les œuvres et interagissent avec elles pour changer les œuvres d’art par leur présence ». L’exposition, ouverte au public du 9 mars au 18 août, est censée témoigner de la quête de vérité incessante qu’a vécue l’artiste, d’après la GAO.

Culture enveloppante est une collaboration internationale qui « présentera le travail d’artistes autochtones de l’Australie et du Canada qui ont travaillé ensemble pour produire des vêtements basés sur des traditions, mais avec un twist contemporain », selon Couillard. Ayant des traditions similaire d’embellissement de vêtements en peaux d’animaux, ces groupes se sont rejoints pour mettre en lumière les produits de cette pratique sacrée du 12 avril au 15 septembre.

Connexion est une exposition qui s’insère dans une vague de création qui vise à critiquer la façon dont on consomme l’information, ayant accès à celle-ci de manière instantanée et illimitée, surtout au niveau des réseaux sociaux. « Les gens entrent dans la salle, leurs corps et silhouettes sont intégrés à la projection vidéo et superposés à des images qui viennent de l’actualité », explique Couillard. Connexion sera en galerie du 12 avril au 11 août.

Se situant également dans le champ lexical de la critique de la culture populaire, Les écuyers de l’anarchie est une « projection qui fait le tour de la galerie sans failles. C’est un travail d’animation qui vise à inciter la dissidence politique, et avec des références à la culture populaire », explique Couillard. Le public pourra apprécier cette projection massive à la GAO du 12 avril au 15 septembre.

La débâcle vise à faire la mise au point sur la crise environnementale actuelle. À travers l’art fabriqué à partir de matériaux récupérés, l’exposition démontre l’impact des activités industrielles sur l’environnement, et met un accent sur l’importance des sources d’énergie renouvelable.

Âjagemô

La galerie d’art Âjagemô, moins connue que la GAO et le Musée des beaux-arts, figure également parmi les galeries d’art les plus intéressantes de la région… et il est gratuit d’y accéder.

Premièrement, l’exposition Seuils de Michel de Broin est ouverte depuis le 20 février dernier. Amy Jenkins, cheffe de la Banque d’œuvres d’arts du Conseil des arts du Canada décrit l’exposition, conçue à partir d’une douzaine de portes des anciennes voitures du métro de Montréal, comme faisant « vivre une véritable expérience aux visiteurs qui peuvent y entrer, provoquant du même coup une succession de mouvements ». Seuils est en galerie dès maintenant et restera ouverte au public jusqu’au 9 juin.

De plus, la galerie mettra en vedette une collection d’œuvres inspirées d’un périple maritime autour des côtes du Canada, qui fera la mise au point d’enjeux qui touchent le Canada de manière particulière, en « [abordant] le processus de réconciliation culturelle ainsi que la vulnérabilité de l’environnement face aux changements climatiques », selon Jenkins. Cette collection paraîtra à Âjagemô le 25 juin.

Pour les revendicateurs : 

Pour les êtres sociaux et les fervents de mobilisations, La Rotonde vous recommande deux activités attendues concernant des causes sociales.

Festival Capital Pride

Le festival Capital Pride est une marche qui occupera les rues de la capitale du 19 au 26 août. Avec la promesse d’une ambiance énergisante, il sera possible de revendiquer les droits et la visibilité pour la communauté LGBTQ+ tout en s’amusant.

Le Mud Run

Le Mud Run est un événement qui risque d’intéresser les féministes dans la salle, hommes comme femmes. Il s’agit d’une course à obstacles qui se fait dans la boue. Le but : célébrer une image de la femme forte, positive et dynamique tout en levant des fonds pour la Fondation du cancer du sein. La course aura lieu le 24 août au parc Wesley Clover.

Pour les fêtards :

La Rotonde vous propose de vous laisser emporter par des ambiances festives… et un verre ou deux ? Vous n’avez pas le budget pour les passes Bluesfest, Osheaga ou Escapade ? La région Ottawa-Gatineau est parsemée de bars, cafés et boîtes, plus petits que les festivals et à des prix abordables.

Le Minotaure

La Rotonde vous suggère de passer une soirée au Minotaure qui se décrit comme un pub avant tout et qui « voit des artistes de tout genre passer sur son stage et peut créer une ambiance super intime, autant qu’une ambiance festive et disjonctée », d’après Dieu Roy, copropriétaire. Le pub gatinois, situé au 3 rue Kent, se décrit comme étant « ton deuxième sofa », selon Roy.

Babylon

Non, nous ne faisons pas référence à la ville mésopotamienne, mais bien à un bar et club. Situé au 317 Bank, des fêtes et concerts divers et variés y sont régulièrement organisés. Par exemple, une soirée à thème années 90 s’y tiendra le 19 avril.

27 Club

Le 27 Club est une boîte de nuit et bar dans le marché Byward, au 27 rue York, d’où son nom. Comme le Babylon, le 27 Club est un endroit très thématique. Vous pourrez par exemple profiter d’une soirée à thème Bohemian Rhapsody, qui sera organisée le 19 juillet.

Pour les amateurs de musique 

Le jour de la Fête de la musique tombe le même jour que celui du début de l’été, le 21 juin. Est-ce une coïncidence ? Si la météo est clémente, quoi de mieux que de profiter de l’air accompagné de musique ?

West Fest 2019

Ce festival aux airs de fête de rue est complètement gratuit et prendra place à l’aréna Tom Brown, à l’ouest de la capitale. Seront au rendez-vous de nombreux artistes, la présence de plusieurs étant déjà annoncée sur le site internet, et d’autres restent à venir. Parmi eux, le groupe de rock canadien Yamantaka // Sonic Titan offrira une performance le vendredi 7 juin. S’en suivra le samedi de Charlie Major, artiste canadien de musique country. Le dernier jour, soit le dimanche 9 juin, se présentera sur la scène Aspects, un musicien canadien originaire de la Colombie-Britannique.

Glowfair

Ce festival d’art, de musique, de danse et de yoga envahira les rues du centre-ville ottavien du 14 au 15 juin, les transformant en une galerie d’art interactive à l’air libre. Encore une fois, il s’agit d’un événement qui permettra de s’épanouir, d’être créatif et de profiter du beau temps sans même sacrifier un dollar. À l’affiche : le groupe Stars le 14 juin et Cœur de Pirate le 15 juin.

Pour les amateurs de nature et bien-être :

La neige fond, les oiseaux commencent à chanter, voilà de quoi donner envie aux plus frileux de penser aux activités extérieures pour profiter du beau temps cet été. Quoi de mieux pour son apport en vitamine D que de faire du yoga ou jouer les aventuriers et faire du camping ?

Réserve faunique Papineau-Labelle

Si vous souhaitez échapper de la ville et prendre l’air en pleine nature alors n’hésitez-plus : la réserve faunique de Papineau-Labelle propose du camping à partir du prix modeste de 21,75$ la nuit. En plus du camping, il est possible de faire du kayak, canoë ou de la pêche dans un des 763 lacs de la réserve, de faire de l’escalade grâce à son paysage montagneux, et de profiter des trois plages bornant les multiples étendues d’eau de Papineau-Labelle. La cerise sur le sundae ? Vous trouverez tous cela à environ une heure au nord d’Ottawa!

Yoga sur la colline

Tous les mercredis de midi à 13 heures, la colline du Parlement se transforme en classe de yoga massive de mai à août. Alors, à vos tapis !

Randonnées

Que vous soyez des randonneurs éphémères ou des spécialistes dans l’art de mettre un pied devant l’autre, la région d’Ottawa-Gatineau regorge de pistes pour tous les niveaux. Que ce soit sur des pistes cyclables – allô les cyclistes – ou au coeur de la nature au Parc de la Gatineau, sortez prendre de l’air. Parfois les choses les plus simples sont les plus bénéfiques.

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