Crédit visuel : Courtoisie du Centre de développement durable de l’Université d’Ottawa

Entrevue rédigée par Chaymaa Dinouri – Journaliste

Créé en 2019 lors de l’établissement du Syndicat étudiant de l’Université d’Ottawa (SÉUO), le Centre de développement durable est responsable de bien plus que les espaces verts sur le campus. La Rotonde s’est entretenue avec Isabelle Szollosy, coordinatrice du Centre, afin d’en apprendre plus sur ses missions ainsi que le rôle des étudiant.e.s dans le développement durable à l’Université d’Ottawa (U d’O).

La Rotonde : Pouvez-nous nous conter l’histoire du Centre de développement durable ?

Isabel Szollosy : Le Centre de développement durable est d’abord un service du SÉUO. Il s’agit d’une continuation de l’ancien Centre de durabilité qui existait avec l’ancienne fédération étudiante. 

Le but est de rassembler une communauté qui se soucie de l’environnement et qui est passionnée par la nature. Des personnes scientifiques et artistiques, animées par une curiosité autour de ce qui se passe dans l’environnement, sont les bienvenues. L’objectif est de rassembler ces étudiants et leur donner l’occasion de se rencontrer et de travailler ensemble. 

LR : Comment les étudiant.e.s peuvent participer aux différentes activités du Centre ?

IS : Ils.elles peuvent le faire en faisant du bénévolat avec nous ! Nous avons un programme appelé les « éco-ambassadeurs », qui regroupe 20 à 40 étudiants chaque session. Le recrutement est effectué en septembre et il s’agit d’une position flexible selon votre programme d’études. Cette équipe se réunit une fois par semaine ou tous les deux semaines. Ils participent à la majorité des évènements écologiques durant toute la session. Au besoin, il nous arrive aussi de créer des programmes spéciaux pour recruter plus de bénévoles pour certains évènements comme le gala organisé chaque année au mois de mars. 

Un nouveau programme sera créé prochainement, soit pour le nouveau poste de « combattant de déchets ». Ils auront comme objectif premier de sensibiliser les étudiants concernant le tri des déchets. Malheureusement, à l’Université, nous avons un très grand niveau de contamination de nos poubelles. Le but serait donc d’expliquer l’importance de prendre un peu de temps pour bien trier ses déchets. 

Les postes sont ouverts pour tout le monde, peu importe l’année d’études ou la faculté. Des séances d’information seront organisées afin de les guider quant à la communication avec les étudiants. 

LR : Que conseilleriez-vous aux étudiant.e.s de faire afin de mieux protéger l’environnement ? 

IS : Nous avons beaucoup travaillé sur l’élargissement des espaces verts pendant l’été. On souhaiterait que les étudiants profitent de ces espaces, notamment celui qu’on peut trouver à Monpetit, surnommé le « toit vert ». 

Il y a un nouveau programme qui s’appelle Friendlier, récemment adopté à Première Moisson. Le principe est que les étudiants reçoivent leur produit dans des contenants en plastique réutilisable, après avoir consommé leur commande. Il faudra ensuite retourner le contenant dans un bac créé à cet effet près de Première Moisson. En automne, le programme sera adopté par toutes les installations qui vendent de la nourriture sur le campus. Cela devrait aider à l’élimination de plastique à usage unique. Le but est donc de convaincre les étudiants de remettre les contenants vides dans les bacs à cet effet. Nous avons aussi comme idée de leur procurer le matériel nécessaire pour faciliter la transition, comme des ustensiles réutilisables. 

LR : Quelles sont les réalisations du Centre jusqu’à aujourd’hui ? 

IS : Cela fait un an que je suis coordinatrice, mais les anciens membres de l’équipe étaient là avant moi et ont effectué un très bon travail. Nous essayons de nous assurer que l’Université conserve un assez haut standard lorsqu’il s’agit de la protection de l’environnement et la diminution de la quantité de déchets. En gardant cela en tête, nous essayons de nous assurer que les services au Syndicat et à l’U d’O respectent l’environnement et des espaces verts lors de l’organisation de leurs évènements.

Durant l’année, nous organisons des activités pour les étudiants, comme les manifestations pour le changement climatique, qui permettent de se rassembler et de promouvoir la défense de l’environnement. Nous avons aussi organisé un gala avec la banque alimentaire. Cela nous a permis de discuter de la durabilité comme mode de vie.

On travaille aussi très étroitement avec le Bureau de développement durable qui lui est employé par l’Université. C’est un partenariat très intéressant puisque le Centre est centré sur la population étudiante, alors que le Bureau s’occupe du côté administratif. Nous travaillons donc beaucoup ensemble. 

Par exemple, la Gratuiterie est un projet du Bureau de développement durable qui existe depuis 15 ans. On participe à ce projet en travaillant principalement sur la partie marketing. Cette idée contribue à fournir un soutien aux étudiants, pour la réutilisation ainsi que l’élimination des déchets textiles.

La dernière chose que j’aimerais ajouter c’est que nous préparons un grand évènement pour la semaine 101. Si faire du bénévolat avec nous pendant la semaine 101 vous intéresse, je vous invite à consulter les offres sur le Navigateur d’engagement communautaire de l’U d’O suivant le numéro de placement 119.