Inscrire un terme

Retour
Actualités

Profiter de la relâche pour s’impliquer

– Par Émilie Deschamps- 

Pour une deuxième année consécutive, trois petits groupes d’étudiants ont profité de la semaine de lecture pour faire du bénévolat dans le cadre du Programme pour une relâche différente, organisé par le Centre d’engagement mondial et communautaire de l’Université d’Ottawa. Chaque groupe travaillait sur un projet particulier, en collaboration avec un partenaire communautaire.

Dialogue de l’Ouganda à Ottawa

Caroline Sauvé dirigeait le projet organisé en collaboration avec Canadian Friends of Pearl Children, une organisation à but non-lucratif qui œuvre pour améliorer les conditions de vie dans les régions rurales de l’Ouganda. Le projet des étudiants d’Ottawa a consisté à visiter des écoles secondaires pour sensibiliser les jeunes à des enjeux présents en Ouganda comme la malaria, le SIDA et la corruption.

« Pour obtenir plus d’informations, nous avons parlé sur Skype avec des étudiants ougandais afin qu’ils nous décrivent la situation dans leur pays », explique Mme Sauvé, qui en est à sa deuxième participation au Programme pour une relâche différente. « Les étudiants universitaires de là-bas avec qui nous avons parlé nous ont dit: “Je ne veux pas quitter mon pays, je veux rester ici et aider au développement” », ajoute Mme Sauvé. Elle explique toutefois que son groupe a trouvé la situation pire que prévu, notamment en ce qui concerne l’espérance de vie, qui est de 54 ans en Ouganda comparativement à 81 au Canada.

Selon elle, ce qui a le plus surpris les étudiants du secondaire dans les présentations des bénévoles, c’est l’ampleur de la corruption dans un pays en voie de développement comme l’Ouganda. À ce sujet, la chef de projet donne l’exemple d’antirétroviraux, qui permettent de diminuer la charge virale des personnes atteintes de SIDA, qui ont été donnés au gouvernement ougandais par des organismes de charité et que le gouvernement a ensuite revendus à sa population.

Beaucoup d’idées pour peu de temps

Raphaël Morin, de son côté, était chef d’équipe pour le projet de sensibilisation au concours RecycloManie, une compétition interuniversitaire qui vise la réduction des déchets. Le principal travail de son groupe a consisté à créer des vidéos promotionnelles pour RecycloManie et à inciter les autres étudiants à faire de même. « On avait beaucoup de bonnes idées, mais on a réalisé que le principal défi, c’était le temps limité », explique le chef d’équipe.

« On a vraiment été sensibilisés quant à la production de déchets durant ce projet, mais on a aussi appris sur le marketing, en cherchant, par exemple, comment faire en sorte que nos vidéos aient le maximum de visibilité », ajoute M. Morin, qui étudie en études environnementales.

Quelques améliorations à faire dans le Programme

Plusieurs étudiants ont toutefois souligné, suite à l’expérience de 2012, que le travail était assez exigeant, puisque les participants font 40 heures de bénévolat en une semaine explique Laura Sie, coordinatrice de l’engagement communautaire, au Centre d’engagement. Elle explique que le Centre va tenter de réduire le nombre d’heures pour les années à venir. À ce sujet, Caroline Sauvé explique: « Je suis étudiante à temps partiel, donc je n’ai pas trouvé que c’était trop exigeant, mais les étudiants à temps plein ont trouvé ça un peu plus difficile. »

Suite aux commentaires des participants de 2012, le Centre a aussi voulu améliorer, pour cette deuxième année, la préparation qui précédait le projet, puisque certains la considéraient insuffisante.

Inscrivez-vous à La Rotonde gratuitement !

S'inscrire