Crédit visuel : Andrey Gosse – directeur artistique 

Par Miléna Frachebois – Journaliste

Cette semaine, La Rotonde rencontre Kevin Marimbu, scientifique et artiste. 

La Rotonde : Pouvez-vous vous présenter brièvement ? 

Mon nom c’est Kevin, j’ai 20 ans et je fais un double baccalauréat, en chant et une spécialité de physique en science. 

La Rotonde : Comment avez-vous choisi cet art ? À quel âge avez-vous commencé ? 

J’aime beaucoup chanter et la musique en général. Avec le bac en musique je dois apprendre un peu de piano donc d’ici la fin, je devrais être capable d’en jouer.

Pour une bonne partie de ma vie, c’était amateur. À la fin de mon primaire, il y avait un concert organisé par l’enseignant de musique. Il m’avait donné un solo. Tout le public criait. À partir de ce moment précis, j’ai vraiment su que j’aimais être sur la scène, performer. Au secondaire, j’ai continué à chanter un peu. Au département de musique, c’est surtout du chant classique, je n’étais pas familier avec ça.

Je voudrais apprendre encore plus à jouer du piano, j’aimerais continuer le trombone, que j’ai appris au secondaire.  À part ça, tous les instruments me semblent intéressants. 

La Rotonde : Qu’est-ce qui vous a fait réalisé que cette passion vous mènerait à une carrière professionnelle ? 

Je fais de la physique et j’aime vraiment ça, ça pourrait être une carrière potentielle. J’ai pensé au secondaire que ce serait pas bon à l’université, d’apprendre la musique. Ce qui m’a aidé, c’était de voir qu’il y avait un programme qui disait qu’on pouvait faire les deux. À ce moment-là, je me suis dit que c’était pour moi.  Maintenant,  je vois que c’est possible de faire une carrière dans les deux, ça m’a convaincu. 

La Rotonde : Faites-vous des concerts ou des démonstrations ? 

Avec l’école de musique, je participe des fois. Par exemple, les deux premières années je devais participer à la chorale. Il y a une chorale pour l’Université [d’Ottawa] (U d’O) et une chorale pour l’école de musique. On fait des concerts au CNA, [Centre national des arts], et à Tabaret. C’est surtout à la fin des semestres, un peu comme le test final du cours, pendant les fêtes.

En hiver, on fait des pièces complètes, des oeuvres entières. Des fois on me demande de participer à d’autres chorales. Le directeur de la chorale de l’Université a des connexions et demande à ses élèves de parfois participer, dans les églises le dimanche, par exemple. À la fin du semestre d’hiver, il y aura un opéra. Je vais y participer. Ce sera un rôle, je chanterai seul. 

La Rotonde : Quel est votre style de musique préféré et pourquoi ?

J’aime toute la musique. Une des raisons pour lesquelles je vais à l’U d’ O en école de musique, c’est aussi parce qu’au moment où j’ai appliqué pour le double bac, je connaissais rien sur la musique classique.

J’aime écouter n’importe quel style, je chante quasi tous les styles mais le jazz et la musique classique sont mes préférés.

La Rotonde : Qu’est ce que la musique vous fait ressentir, vous apporte ? 

Ca va dépendre du type de musique. Si c’est de la musique joyeuse, je vais me sentir joyeux, triste et je vais me sentir triste. Cela dépend de la situation, de mon humeur.

Je peux ressentir beaucoup  d’émotions avec la musique que j’écoute. Des fois je vais écouter une certaine chanson qui va avec une certaine situation. Ça amplifie ce que je ressens. Je visualise aussi, je vis la parole et la musique elle-même. La musique m’aide à retirer les ondes négatives, elle me donne de l’empathie. 

La Rotonde : Quel serait votre rêve d’artiste ? 

J’aimerais, si je deviens chanteur, faire un album et pas d’un certain style, n’importe quel album. Ce ne serait pas seulement des chansons mais une histoire. Il y aurait une interprétation subtile qui relierait les chansons ensemble.