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Portrait de corps fédérés : Des associations aux préoccupations communes

17 novembre 2014

– par Frédérique Mazerolle  –

En parlant de politique étudiante à l’Université d’Ottawa (U d’O), rares sont les mentions des corps fédérés qui la composent. Cependant, ceux-ci jouent un rôle important dans la vie étudiante de leurs membres. La Rotonde s’est entretenue avec quelques présidentes des associations étudiantes pour ainsi avoir un coup d’œil sur les défis quotidiens des corps fédérés.

Les corps fédérés représentent 26 associations étudiantes qui s’occupent d’organiser des évènements propres à leurs programmes et à leurs facultés ou départements.

« C’est probablement le meilleur et le pire travail au sein de l’association. Je travaille avec un grand nombre d’étudiants dédiés en sciences pour créer un sentiment de communauté au sein de la Faculté », explique Elsa Mirzaei, présidente de l’Association des étudiants en sciences.

Dans le cas de Mylène Rosa, étudiante en nutrition et présidente de son association étudiante, elle mentionne que son travail consiste majoritairement à répondre aux courriels, maintenir des heures de bureau et s’assurer qu’il y ait un suivi des activités. « Ce sont des tâches qui demandent beaucoup d’organisation, mais j’ai beaucoup de plaisir à le faire », explique-t-elle.

Pour ce qui est des relations avec la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa (FÉUO), les réponses sont relativement les mêmes.

« Ma relation avec la FÉUO est plutôt limitée aux réunions. Environ une fois par mois, j’assiste à une réunion et l’on m’informe des dernières nouvelles concernant la Fédération », déclare Vanessa MacIsaac, présidente de l’Association des étudiants en science informatique. « Lorsque j’ai besoin de plus d’informations, je rejoins le membre de l’exécutif en question ».

Les trois présidentes ont également une préoccupation similaire, soit celle d’aller chercher la participation des étudiants qu’elles représentent.

« Bien entendu, nous sommes un petit programme et donc nous avons seulement un petit budget, ce qui limite les activités, mais nous nous organisons pour optimiser chaque dollar et nous essayons d’offrir une vie étudiante enrichissante pour nos étudiants », ajoute Mme Rosa. « Je pense que le plus gros défi pour toutes les associations est de faire participer les étudiants aux activités. Il est difficile d’aller chercher les étudiants et les inciter à participer. Cependant, je pense que pour les personnes qui participent, la vie universitaire est très enrichissante et amusante ».

Dans le cadre de la Semaine 101, le tout est organisé par la FÉUO, en collaboration avec les corps fédérés. Les corps fédérés (avec quelques exceptions) doivent participer aux cérémonies d’ouverture, ainsi qu’à la journée Shinerama. Toutes les activités sociales propres aux associations doivent être approuvées par la vice-présidence de la FÉUO.

Il y a déjà eu par le passé des mouvements de défédéralisation, c’est-à-dire des associations voulant se dissoudre de la FÉUO pour plusieurs raisons.

« La situation actuelle entre la FÉUO et ses corps fédérés est positive », explique Anne-Marie Roy, présidente de la Fédération étudiante. « Pour ma part, je rencontre les présidents des corps fédérés au moins une fois par mois pour nos ‘‘tables rondes des présidents’’ et personne n’a soulevé de problème concernant la relation entre la FÉUO et les corps fédérés ».

Plusieurs éléments de la Constitution de la FÉUO, qui fut mise à jour en juin dernier, touchent directement et indirectement les associations étudiantes. Par ailleurs, les membres des divers comités exécutifs des associations étudiantes peuvent siéger au Conseil d’administration de la FÉUO. La vice-présidence de la FÉUO a pour rôle d’assurer une coopération entre les facultés et les associations étudiantes.

Pour ce qui est des diverses tables rondes, celles-ci ont pour but de tenir les corps fédérés au courant des derniers ajustements et des informations touchant la Fédération et les associations étudiantes. Dans le cas de la table ronde sociale, tout membre d’un comité exécutif d’une association étudiante doit pouvoir être mandataire.

Chaque corps fédéré (avec l’exception de l’Association des résidents de l’Université d’Ottawa) doit charger 7,50 $ par étudiant à temps plein. Les corps fédérés des étudiants en physiothérapie, en ergothérapie ou en sciences infirmières pré-diplômés doivent quant à eux charger 13,50 $ et les corps fédérés des étudiants en médecine ou en sciences infirmières diplômés, 15,00 $. Dans le cas échéant où une association cesse d’exister, ces fonds seront gardés en fiducie pour une période d’un an.

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