Par Didier Pilon
L’expérience se mêle aux talents émergents pour une nouvelle série de lectures poétiques au Café Nostalgica, Les fréquences poétiques. Le concept est aussi intéressant qu’ambitieux, mais la participation sera-t-elle de la partie?
Organisées par l’Association des auteures et des auteurs de l’Ontario français (AAOF), Les fréquences poétiques ouvrent la soirée avec une scène ouverte avant de présenter deux poètes invités. Pour cette première édition, Michel Côté a lu des textes de son dixième recueil, Le dernier tableau sera rouge, publié l’an dernier. Malheureusement, François Baril Pelletier – finaliste aux prix de poésie Trillium et LeDroit pour son premier recueil, Apocryphes du cœur – a dû annuler sa lecture. Yves Turbide, le directeur général de l’AAOF, a donc lu les textes du poète absent.
Deux poètes amateurs – Sylvia Sirois et Houda Banslimane – ont aussi testé la foule avec leurs créations littéraires.
La mission de ces rencontres poétique serait de préparer la scène francophone pour le festival Versefest, évènement poétique bilingue. « Dans les dernières années » explique Sonia Lamontagne, responsable des communications pour la AAOF, « la participation au Versefest a pris de l’ampleur grâce en partie au Reading Series au Manx. Mais la performance est souvent négligée en poésie francophone. Fréquences cherche donc à sortir les poètes de leur zone de confort, les rendre plus fracassants sur scène et plus dynamiques dans leurs lectures à l’honneur de Versefest. Cette année, ça va être malade! »
Toutefois, la participation à l’évènement laisse à désirer. On ne peut certes s’attendre à faire salle comble avec de la poésie francophone à Ottawa, mais moins d’une douzaine de gens ont participé à cette première édition. Un travail important de promotion s’impose pour faire de cette série un succès.